Bonne nouvelle pour les nombreux couples alg�riens qui d�boursent des millions pour avoir un enfant. Le premier centre national de procr�ation m�dicalement assist�e (PMA), relevant du secteur public, sera op�rationnel d�s le mois de septembre prochain � Alger et deux autres dans les wilayas d�Oran et Constantine sont en cours de r�alisation. C�est ce qu�a annonc�, jeudi, le pr�sident de la Soci�t� alg�rienne de fertilit� et de contraception (Safec), le professeur Mohamed Bouzekrini, en marge du 14e congr�s maghr�bin de fertilit� et de contraception. En Alg�rie, ils sont environ 10% de couples en �ge de procr�er � souffrir d�infertilit�. Tr�s co�teuse et pratiqu�e uniquement dans le secteur priv�, la PMA sera donc plus accessible. Le minist�re de la Sant� de la Population et de la R�forme hospitali�re, conscient de ce probl�me de sant� publique, a d�cid�, enfin, de mettre en place les moyens n�cessaires pour la prise en charge de la procr�ation m�dicalement assist�e. Le premier centre sera install� au CHU Parnet, et traitera �galement les affections de l'ovaire, du col de l'ut�rus et certaines maladies infectieuses qui sont � l'origine de la st�rilit� chez la femme. Le pr�sident de la Safec a pr�cis� que l�homme est aussi concern� que la femme par la st�rilit�. Cette derni�re peut �tre provoqu�e par l'exposition � des produits toxiques et chimiques, tels que les engrais agricoles. La procr�ation m�dicale assist�e ou PMA, �galement appel�e assistance m�dicale � la procr�ation (AMP), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques o� la m�decine intervient plus ou moins directement dans la procr�ation. Par ailleurs, cette rencontre de deux jours, qui a regroup� pr�s de 400 participants, sera une occasion, selon le professeur, pour sensibiliser les malades, le corps soignant et les deux minist�res de la Sant�, l�Enseignement sup�rieur et la Recherche scientifique sur la situation en mati�re de traitement de ces pathologies dans notre pays. Un nouveau dispositif de contraception sur le march� alg�rien En plus des moyens contraceptifs d�j� existants dans notre pays (le st�rilet et la pilule), un dispositif intra-ut�rin de derni�re g�n�ration sera commercialis� au cours de ce mois. Ce contraceptif est indiqu� aux femmes qui souffrent de m�norragies fonctionnelles. Efficace pendant cinq ans, ce nouveau dispositif ne pr�sente aucun risque d�intol�rance hormonale, selon les sp�cialistes qui encouragent son utilisation en Alg�rie. S. A. Le vaccin contre le cancer du col de l�ut�rus toujours pas disponible en Alg�rie Le cancer du col de l�ut�rus, qui constitue la deuxi�me cause de mortalit� chez la femme apr�s celui du sein, ne b�n�ficie pas de l�attention voulue des pouvoirs publics. Sollicit� � plusieurs reprises par les praticiens de la sant� sur l�ampleur de cette maladie, le minist�re de la Sant� n�a toujours pas d�cid� de l�introduction de la vaccination contre cette pathologie qui ne peut �tre d�tect�e qu�� travers un diagnostic pr�coce, vu que les sympt�mes n�apparaissent que tardivement. �C�est un cancer tr�s difficile � soigner et qui n�cessite une chirurgie tr�s lourde. 50% des femmes atteintes d�c�dent dans les cinq ann�es qui suivent le traitement�, a expliqu� le professeur Bouzekrini qui interpelle, encore une fois, le minist�re de la Sant� � envisager une pr�vention par le vaccin qui demeure l�unique moyen de pr�venir ce genre de cancer. Le pr�sident de la Safec a soutenu que le vaccin en question, qui a prouv� son efficacit�, est commercialis� dans 114 pays, dont le Maroc et la Tunisie tout r�cemment. Pour les praticiens, l�introduction de la vaccination pour la pr�vention contre ce virus constitue, aujourd�hui, une n�cessit�, pour tenter de r�duire les taux effarants de cas enregistr�s soit 3 000 nouveaux cas par an. Par ailleurs, les praticiens s�interrogent sur l��ge et le choix des malades � vacciner. �La vaccination doit rentrer dans le cadre d�un programme qui permettra � toutes les femmes d�en b�n�ficier. Elle ne doit pas �tre consid�r�e comme un luxe� a indiqu� notre interlocuteur. Soulignons que l�OMS a conseill� de vacciner les filles de pr�f�rence � l��ge de 12 - 13 ans, avant la premi�re activit� sexuelle. Selon les praticiens, la meilleure approche serait l�introduction de la vaccination anti-HPV pour les jeunes filles et en parall�le le d�veloppement du d�pistage pour les femmes �g�es de 30 � 60 ans.