En quoi le Soir d�Alg�rie est-il diff�rent des extr�mistes de tous bords et des r�gimes autocratiques qu�il pr�tend d�noncer ? Lui qui fait barrage � tout �crit qui ne r�pond pas � ses d�sirs. Sous pr�texte qu�il a le monopole de l�intelligence, les mieux politis�s et par cons�quent les plus aptes � orienter nos choix, voire nous dicter la conduite � tenir. Ils cr�ent des rubriques qu�ils osent appeler �Vox Populi� et mentent par omission en n�informant pas les peuplades, que pour �tre publi�, il faut vomir dans la soupe qui les nourrit. J�imagine un peu leur mode de vie, ces �ternels pers�cut�s, mais j�aimerais bien que tous les Alg�riens le voient !?! Cette intelligentsia qui souvent frise le ridicule a pourtant cr�� son entreprise � combien lucrative en Alg�rie en profitant des largesses de l�Etat tant d�cri� pour son iniquit� ! Ce pays qu�ils nous conseillent implicitement � travers un matraquage quotidien et un discours d�sesp�rant de quitter illico presto parce qu�il fait mal vivre. Ce beau pays o� eux b�tissent des fortunes et de somptueuses villas et se tapent la bonne ch�re au propre et au figur�. Nous les humbles citoyens, les oubli�s de la cit�, sommes en droit de nous poser quelques questions du genre : - Pour qui roule le Soir d�Alg�rie ? - Le Soir d�Alg�rie est-il une soupape de s�curit� ? Bien s�r cette lettre comme tant d�autres ne verra jamais le jour (� moins de cr�er son propre site web, �a devient une urgence.) seulement elle me permettra de gagner mon �ni�me pari contre des amis qui commencent � comprendre que le Soir d�Alg�rie est un autre leurre comme Ahmed Ben Mohamed, la cha�ne Al-Jazeera, etc. on peut tromper les gens pour un temps mais pas tout le temps. Boutrid Farid, ex-cadre dirigeant - Batna- NDLR : Nous n�avons pas peur des mots ! Nous acceptons le d�bat d�id�es ! Vous avez eu tort de penser que votre missive allait nous d�ranger. Loin de l� ! Votre lettre est publi�e. Elle vous engage. Nous avons notre conscience et l�avis de l�immense majorit� de nos lecteurs comme parade aux insultes gratuites et � la diffamation. C�est votre avis. Nous le respectons. Mais nous aurions voulu vous voir et vous entendre lorsque M. Benchicou �tait en prison. Les belles paroles pour d�nigrer, �a ne suffit pas ! Quant aux �largesses� de l�Etat, nous sommes l�un des tr�s rares quotidiens interdits de publicit� publique et banni par l�Anep. La seule aide de l�Etat, vous n�en parlez pas ! La voici, M. Boutrid : elle sert � financer la papier au niveau des imprimeries. Elle vous permet de continuer � acheter votre quotidien � 10 dinars et pas � 100 DA comme dans tous les autres pays ! Bien entendu, le Soir d�Alg�rie est une entreprise � caract�re commercial et quand il y a des b�n�fices arrach�s contre vents et mar�es, ils sont normalement distribu�s aux actionnaires et publi�s dans les rapports financiers. Et avec l�argent honn�tement gagn�, on fait ce qu�on veut : acheter un bateau ou construire une villa ; cela ne vous regarde pas ! Vous n�arriverez pas � complexer les cr�ateurs d�entreprises qui vivent du fruit exclusif de leur labeur ! Le populisme et le mis�rabilisme, �a ne marche plus ! Nous ne sommes ni des trabendistes, ni des bandits. Sachez que le Soir d�Alg�rie a �t� l�entreprise de presse la plus �visit�e� par les services d�imp�ts et les inspecteurs du travail. Quant au harc�lement judiciaire, demandez � Fouad Boughanem et � Hakim La�lam ce qu�ils en pensent ! Si nous voulions agir pour notre int�r�t personnel et dans le but de nous enrichir, il y a beaucoup mieux � faire que de se compliquer l�existence ! Pourquoi, ici mais aussi � El Watan, El Khabar, etc, continuons-nous d��crire, alors que notre statut d�actionnaires nous dispense de le faire et que nous gagnons bien notre vie en restant � la maison ? Pourquoi, avec des yeux fatigu�s par la presse, prendre la peine de lire des dizaines de messages de citoyens pour les publier dans cette page ? Qu�il est facile de rentrer dans les rangs de l�indignit� et de faire comme ces patrons de presse membres de la cour royale ! Nous ne mangeons pas de ce pain-l�, M. Farid ! Cherchez ailleurs ! Pour qui nous roulons ? Relisez le mot d�ordre du journal. Le voici, pour rappel : �NOTRE JOURNAL combattra toujours pour le progr�s et les r�formes, ne tol�rera jamais l�injustice et la corruption ; il attaquera toujours les d�magogues de tous les partis, n�appartiendra � aucun parti, s�opposera aux classes privil�gi�es et aux exploiteurs du peuple, ne rel�chera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours d�vou� au bien public. Il maintiendra radicalement son ind�pendance, il n�aura jamais peur d�attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que des exc�s de ceux qui se r�clament de la pauvret�. � Voil� notre r�plique au magma bileux de malveillance d�vers� par votre plume ! Nous sommes en situation de l�gitime d�fense. Mais, au-del� de nos r�ponses qui peuvent vous sembler m�chantes, sachez qu�� la haine, nous opposons toujours l�amour et la fraternit�. Ce sont aussi nos armes pour garder l�espoir en notre pays et ses �lites propres. Vous vous trompez d�ennemi, M. Boutrid !