A�n-Diss, cette commune qui abrite pr�s de 3 000 habitants r�partis sur 9 mechtas, est l�une des 29 communes que compte la wilaya d�Oum-El-Bouaghi. Situ�e � 30 km au nord-ouest du chef-lieu de wilaya, cette commune conna�t ces derni�res ann�es un essor qualitatif � tous points de vue. Pour r�aliser notre reportage, nous nous sommes d�plac�s sur les lieux. La route menant vers le chef-lieu de la commune est sinueuse et peu praticable ; � l�entr�e de la localit�, un petit village, l�air bien entretenu, avec une art�re bord�e d�arbrisseaux. Quelques m�tres plus loin, on trouve le si�ge de l�APC, une b�tisse � deux niveaux o� nous f�mes re�us par M. Metalaoui K., maire de A�n-Diss, et un de ses collaborateurs, Boussa�di D. Les locaux du si�ge sont nouvellement retap�s avec une boiserie haut de gamme, les pr�pos�s aux guichets sont d�une tenue correcte, le rez-de-chauss�e est r�serv� � l��tat civil, tantdis que l��tage sup�rieur abrite les bureaux du P/APC et ses collaborateurs ainsi que d�autres services. Avec le premier responsable et son collaborateur nous abordons la situation de la vie citoyenne de la commune par secteur. Celui de l'�ducation occupe une place pr�pond�rante avec trois �coles et un coll�ge dont l�occupation des classes est relative. Nous avons m�me visit� une �cole qui n�a rien � envier � celles des centres urbains, dot�e d�une cantine, une aire de jeux �matico�... Pour le transport, la commune assure le ramassage � travers ses 9 mechtas �parses ; pour le lyc�e, un bus est mis � leur disposition des �l�ves pour la navette A�n-Diss - Oum-El- Bouaghi en attendant la commune est programm�e pour recevoir un autre bus. Construction rurale : dans le cadre du programme d�aide aux fellahs, la commune a b�n�fici� d�un quota de 230 maisons. Secteur agricole : 64 agriculteurs ont b�n�fici� de ces mesures et entreront prochainement en possession d�aides constitu�es de vaches laiti�res et de moutons. Nous apprenons par ailleurs que ces fellahs recevront une formation dans le domaine de leur activit�. Secteur de la sant� : la commune dispose d�un centre de soins qui s�av�re insuffisant en plus d�un praticien priv� ; toutefois, les services de la commune op�rent des transferts par ambulance � chaque fois que la n�cessit� se fait sentir. Logements sociaux : la commune a inscrit en 2007 40 logements en R+1 et 30 logements en 2009, mais ces programmes ne sont toujours pas lanc�s. Sur le plan s�curitaire, la commune sera dot�e dans les tout prochains jours d�une brigade de Gendarmerie nationale. Sport et loisirs : la commune de A�n Diss poss�de une �quipe de football, mais inactive faute d�infrastructures. Un stade en voie de construction, r�alis� � 70%, viendra combler ce vide dont souffrent les jeunes de la commune. Il y a aussi une salle de lecture faisant office de biblioth�que dont les travaux sont � 60%. Sur le plan social, malgr� les moyens limit�s dont dispose la commune, pas moins de 140 jeunes sont employ�s entre filet social et contrats. Lors d�une tourn�e en compagnie de M. Metalaoui, nous avons visit� le parc communal qui a �t� cibl� et mis � feu par la horde terroriste par le pass�. Les �lus ont renouvel� la flotte avec l�acquisition de mat�riel neuf notamment un engin de grands travaux. Nous avons voulu conna�tre la version des citoyens. Un groupe de villageois a bien voulu nous r�pondre. Ces gens repr�sentent les diff�rentes mechtas. Si la majorit� converge pour reconna�tre les efforts consentis par les �lus pour rendre la vie facile aux citoyens, il n�en est pas de m�me pour certains qui d�plorent certaines insuffisances qui demeurent le quotidien de ces habitants. L��lectrification reste le point commun des mechtas non reli�es au r�seau �lectrique, il y a aussi le probl�me de l�eau potable qui est rationn�e, la distribution du gaz butane, le transport, l�isolement... qui font partie du lot des inqui�tudes de ces habitants venus en force pour s�exprimer � travers notre journal. En r�ponse � toute ces inqui�tudes, M. Metalaoui r�torquera que �l��lectrification rurale restera la priorit� des �lus qui proc�deront � sa r�alisation par mechta. Pour ce qui est de l�eau, ce probl�me est tributaire d�une r�serve technique et conna�tra prochainement une solution d�finitive et les citoyens seront servis r�guli�rement�. Pour le gaz butane, les services de la commune proc�dent � la distribution (du porte-�-porte) en p�riode hivernale. De notre part, nous consid�rons que la commune de A�n-Diss n�est pas favoris�e par la nature (�loignement, r�gion montagneuse...). Mais avec une ferme volont� de relever le d�fi et de se hisser au rang de communes dites d�velopp�es, A�n-Diss y arrivera. Les pouvoirs publics l�ont dot�e de moyens � m�me de r�aliser cet objectif qui reste un r�ve caress� par les A�n Diss. Il n�y a qu�� voir les programmes de la commune qui sont de l�ordre de 10 projets pour une enveloppe globale de 11 milliards cts. Beaucoup d�efforts sont attendus de ces �lus.