Les membres de l�association des malades insuffisants r�naux de Annaba se disent, par la voix de leur pr�sident, Brahmia El-Mekki, �victimes d'intimidations et de pressions pour les faire taire�. Dans une correspondance adress�e r�cemment au wali de Annaba, dont une copie a �t� remise au bureau du Soir, le pr�sident de l'association pr�cise que ces intimidations et pressions ont vu le jour apr�s une requ�te des patients transmise au directeur g�n�ral de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas). Dans cette requ�te, �nous avons port� � la connaissance de celui-ci la mauvaise prise en charge des malades dialys�s dans les cliniques priv�es de Annaba�. Dans cette lettre, l'association sollicite la d�signation d�un m�decin sp�cialiste de la Cnas dans le but de contr�ler et suivre les m�thodes de travail appliqu�es dans ces cliniques dont les g�n�rateurs de dialyse �ont d�pass� la dur�e de vie, tombant souvent en panne�, au d�triment des malades. Il y est fait �tat �galement de l�absence dans certaines cliniques, et ce, depuis des mois, des bilans p�riodiques, ainsi que la pose de cath�ters et des poches de sang pour la transfusion des malades � qui on exige le payement. La requ�te de l'association de Annaba d�nonce les absences fr�quentes, lors des s�ances de dialyse, du n�phrologue, en m�me temps directeur de clinique, au d�triment des malades dont il a la charge. Etant des assur�s sociaux, couverts par la caisse, ces malades sont en droit d�exiger des soins autrement plus convenables, consid�re le pr�sident de l'association, qui reproche � la F�d�ration nationale des insuffisant r�naux (FNIR) d�avoir agi �contre les int�r�ts des malades�. Cette derni�re a d�p�ch� un d�l�gu� � Annaba pour coordonner les contacts avec les malades dialys�s de la wilaya. D�marche qualifi�e par l�association locale de �man�uvre pour cr�er la zizanie parmi les malades�. Dans une correspondance, faisant suite � la requ�te de l'association adress�e au directeur g�n�ral de la Cnas, dont une copie nous a �t� remise par l'association, le pr�sident de la FNIR, d�finissant les pr�rogatives du pr�sident de l'association, lui rappelle qu'il n'est nullement qualifi� pour entreprendre une quelconque enqu�te sans l�aval de la Cnas r�gionale et/ou de la f�d�ration. Il qualifie ces agissements d��irr�fl�chis� et d��irres-ponsables�, pouvant �saper le dialogue et la confiance� instaur�s avec cette institution pour l�int�r�t de l�ensemble des membres de cette f�d�ration. Il fera part, aussi, de nombreuses plaintes qui lui ont �t� adress�es par les malades de Annaba, faisant �tat de �comportement arrogant� du pr�sident de l'association � leur �gard. Le pr�sident de la f�d�ration �tant absent, nous avons pris attache avec Mohamed Boukhors, tr�sorier g�n�ral et prote-parole de la FNIR, dont le si�ge se trouve � Blida, pour avoir sa version des faits. Il nous fera savoir d�abord que les probl�mes soulev�s par l'association de Annaba ne sont pas sp�cifiques � cette wilaya, mais sont rencontr�s par la majorit� des insuffisants r�naux du pays qui sont au nombre de 13 000. D�ailleurs, le ministre de la Sant� en est inform�. Nous attendons une r�action de sa part, nous dira-t-il. Dans le cas contraire, nous organiserons une conf�rence de presse pour en informer l�opinion publique. Concernant le diff�rend qui oppose la f�d�ration au pr�sident de l'association de Annaba, M. Boukhors nous annoncera le d�placement vers la fin de cette semaine des responsables de la f�d�ration � Annaba pour discuter sur place des probl�mes des malades de cette wilaya.