L'implantation en Algérie de l'assureur-crédit français à l'exportation, Coface, figure parmi les thèmes d'un colloque d'experts qui se tiendra demain à Paris sur le sujet « Se développer en Algérie », a rapporté l'APS. Au cours de cette journée d'information, des experts de Coface et de Natexis banques populaires (NBP) aborderont le développement de la Coface en Algérie avec comme thème « Nouvelle implantation et nouvelle offre : assurance-crédit et information commerciale ». Cette extension de l'activité de Coface en Algérie permettrait de développer la garantie-crédit à l'exportation tant pour les entreprises algériennes que françaises implantées en Algérie, a-t-on commenté de sources proches de la direction de l'assureur. Lors du dernier colloque « Panorama mondial 2006 du risque pays », tenu début mars dernier à Paris, le directeur général de Coface, Jérôme Cazes, avait annoncé que son organisme envisageait de s'implanter cette année en Algérie. Le directeur général de l'assureur-crédit français à l'exportation a précisé que son organisme est en train « d'étudier la possibilité locale d'assurance-crédit » en Algérie. Il n'a pas précisé si cette extension de l'activité de Coface en Algérie se fera par l'implantation d'une antenne locale (Coface-Algérie) ou, entre autres procédés, par le biais d'un « fronteur », une sorte de partenaire-représentant local. Abordant la notation risque pays, Mme Sylvia Greisman, directrice des études économiques et des risques pays à Coface, a, selon l'APS toujours, souligné que le reclassement de l'Algérie de la catégorie B à A4 était « une incitation, à l'adresse des entreprises, à aller investir en Algérie ». La notation a-rating en A4 de Coface n'est qu'une évaluation de court terme, mesurant notamment la capacité des entreprises à opérer leurs paiements. A moyen terme, Coface a évalué l'Algérie comme un « assez bon risque », soit en seconde position sur une échelle de 5 catégories qui va de « risque très élevé » à « bon risque ». Cette « indication » de moyen terme concerne « les gros contrats » porteurs d'investissements créateurs d'emplois et de richesses. Coface, qui considère l'Algérie comme « un marché-cible par excellence », a actuellement dans le monde 59 implantations directes et 93 sous forme notamment de « fronting ».