L�enqu�te sur les �v�nements de Berriane (wilaya de Gharda�a) est �termin�e�, selon le ministre d�l�gu� aux Collectivit�s locales, Daho Ould Kablia, qui n��carte pas �une manipulation � m�me s�il est �difficile de situer les responsabilit�s �, dira-t-il. En marge, samedi, de la visite d�inspection du ministre des Ressources en eau � Tamanrasset, le ministre d�l�gu� aupr�s de l�Int�rieur, charg� des Collectivit�s locales, Daho Ould Kablia, est revenu sur les �v�nements graves de Berriane. Dans cette ville, situ�e dans la wilaya de Gharda�a, des affrontements ont oppos�, voil� quelques semaines les deux communaut�s ibadite (mozabite) et mal�kite (cha�nba). Tout en estimant qu��en parler encore ne fait qu�attiser la braise�, Daho Ould Kablia a n�anmoins affirm� que l��enqu�te est termin�e�. Se refusant � en d�voiler la teneur, il a indiqu� que les r�sultats de l�enqu�te seront �communiqu�s � au gouvernement. Pour le ministre d�l�gu�, les �raisons sont connues�. �Cette situation n�est pas nouvelle�, remarquera- t-il, en notant, notamment, une coexistence entre les deux communaut�s �plus ou moins fragile �, deux populations diff�rentes de �mentalit� et form�es dans des �moules� sociaux diff�rents une parit� en nombre d�habitants entre les deux communaut�s... Daho Ould Kablia a estim� que �la situation ne doit pas perdurer �. �Nous tenons � ce que cela cesse. Il y a l�unit� de la nation en jeu�, d�clare-t-il. Ainsi, un plan sp�cial a �t� initi� pour la ville, une enveloppe de 1,9 milliard de dinars devant �tre ent�rin�e par la loi de finances compl�mentaires 2009, selon le ministre d�l�gu� qui a affirm� qu�il �est exclu et non envisageable que la ville soit coup�e en deux�. Estimant que la s�curit� rel�ve des pr�rogatives de l�Etat, il a relev� que la s�curisation de la ville a �t� renforc�e et les �l�ments des services de s�curit�, qui ont �t� les grands �perdants � apr�s s��tre cantonn�s � l�ext�rieur, activent davantage � l�int�rieur de la ville, m�me si �cela d�range les ibadites�. S�il a estim� que �le probl�me identitaire a �t� accentu� depuis quelques ann�es� et qu�il y a un �probl�me sociopsychologique diff�remment appr�ci� �, Daho Ould Kablia n�a pas �cart� la pr�sence d��interf�rences�. Voire, �de la manipulation, il y en a�, fera-t-il remarquer m�me s�il estime qu�il �est tr�s difficile de situer les responsabilit�s�, se refusant � d�signer une quelconque partie (ou parti) derri�re cette �affaire irlandaise � et saluant l�action d�cisive men�e par les comit�s locaux et le r�le d��apaisement� jou� officiellement par les �lus locaux, fi de toute hypocrisie selon lui.