Le d�veloppement local � Ma�tkas conna�t un timide essor depuis quelques ann�es. Mais les insuffisances li�es au quotidien du citoyen sont encore l�gion ! Entre autres pr�occupations de la collectivit� locale � Ma�tkas, ce sont incontestablement ces dizaines de kilom�tres de chemins vicinaux qui attendent un rev�tement bitumineux. Pour l�heure, tous les efforts consentis par l�APC dans ce chapitre, pr�cis�ment, n�ont pu att�nuer les pr�occupations, somme toute l�gitimes, de beaucoup de villageois. �Nous continuons � prendre notre mal en patience, c�est depuis l�ind�pendance que nous r�clamons la viabilisation de notre chemin, mais en vain !� regrettera, fort � propos, un automobiliste du village Tala Meda. L�insuffisance des cr�dits PCD allou�s aux municipalit�s, particuli�rement celles surpeupl�es et regroupant plusieurs villages, telle la commune de Ma�tkas, est pour beaucoup dans ce retard accumul� dans ce chantier de rev�tement bitumineux des chemins vicinaux. M�me si plusieurs villages ont pu b�n�ficier par le pass� de projets d�j� achev�s, tels Hadada, Cheurfa, Ighil Aou�ne, Tizi T�zouguert� il n�en demeure pas mois que d�autres villages, � l�instar de Tala Meda, Adjaba, A�t Moh Oussa�d, Ath Moh Dakli, Ighil Takdibine, etc., restent parmi ceux dont les chemins qui les desservent restent toujours � l��tat de pistes...et quelles pistes ! Il convient de souligner que la direction des travaux publics ne prend en charge que les routes nationales et les chemins de wilaya et, tr�s rarement, ceux intercommunaux et les CW. Et c�est, pr�cis�ment, pour cette raison que les APC �prouvent toutes les peines du monde, avec leurs maigres budgets, � accomplir leurs t�ches. En somme, il est aujourd�hui imp�ratif aux pouvoirs publics, toutes autorit�s confondues, de se pencher sur ce s�rieux probl�me et le r�soudre pour permettre un d�veloppement local rationnel et �viter, du coup, l�exode rural car, faudrait-il le rappeler, certains hameaux ne sont m�me pas encore d�senclav�s, et ils ne sont accessibles que par des sentiers abrupts. C�est dire que beaucoup d�efforts doivent encore �tre fournis dans ces communes d�sh�rit�es, o� beaucoup de commodit�s quotidiennes inh�rentes au d�veloppement local manquent � l�appel.