Assurément, le chantier de revêtement des nombreux chemins vicinaux reste parmi les plus grands défis des municipalités de la Kabylie où plusieurs villages ne sont encore accessibles que par des pistes, souvent abruptes. Aujourd'hui, il est quasiment impossible de pouvoir satisfaire, du moins à cours terme, l'ensemble des sollicitations émanant des comités de villages et relatives précisément aux revêtements de leurs chemins pour la simple raison que les Plans communaux de développement (PCD) alloués aux municipalités ne peuvent à eux seuls prendre en charge ce volet, car les crédits accordés aux communes sont relativement insuffisants pour ces chantiers excessivement onéreux. La Direction des travaux publics ne se charge généralement que des chemins de wilaya ou des routes nationales, et ce, dans le cadre du sectoriel. Dans la commune de Maâtkas, les élus ont comptabilisé des dizaines de kilomètres de chemins vicinaux qui attendent d'être revêtus. C'est le cas, entre autres, de ceux des villages de Bouhamdoune, Cheurfa, Takoit, Aït Moh-Dakli, Adjaba, Anegah, Tala Meda… Pour cette année, seules deux pistes ont été retenues pour un bitumage, en l'occurrence celle reliant les villages Aït Zaïm à Cherkia, ainsi que celle desservant le village de Tizi n'Tzugwart. Les autres villages et hameaux doivent, quant à eux, prendre leur mal en patience en attendant l'arrivée de leurs tours respectifs, comme ceux d'Ighil Aouène et Tibikest, qui viennent d'être retenus dans le cadre du complément du PCD 2006. M. O.