Les caves, pour quoi ? Les moustiques qui pullulent dans nos caves sous nos immeubles, s�envolent pour nous piquer dans nos logements � tous les �tages et � longueur d'ann�e... surtout pendant les nuits chaudes ! Alors, on se demande pourquoi la construction de ces caves qui prennent l'espace d'un logement sur cinq ou sur six en moyenne de nos immeubles en Alg�rie... C'est une aberration de la part de nos constructeurs d'immeubles que de se permettre ces caves qui servent plus donc � la multiplication de ces bestioles n�fastes comme les cafards, les rats et j'en passe... Avec la crise de logement que conna�t notre pays, les espaces que prennent les caves doivent �tre bannis � jamais... Il faudra une loi qui interdise pour toujours toute construction de caves en Alg�rie ! On sait tous que l'entretien de ces caves co�te tr�s cher aux collectivit�s locales... Tuer les moustiques, �a co�te tr�s cher aux habitants : achat de pastilles et pesticides... J'ai calcul� que pour un appartement F4, il faudra 4 pastilles : soit 40 dinars par jour ! Lorsqu'on sait que la facture moyenne de l'�lectricit� et gaz compris est de 40 dinars/jour... on se dit tout b�tement que les moustiques nous obligent � payer le double... En conclusion, je dirai que l'homme s'est pay� le luxe de faire habiter des bestioles n�fastes � leur t�te les moustiques tout pr�s de chez lui se cr�ant ainsi des probl�mes d'ordre sanitaire, etc. ouahioune.abdelkaderkamel @gmail.com Les signes ext�rieurs de la culture Le deuxi�me Festival panafricain que nous allons vivre intens�ment le 5 juillet prochain co�ncide avec une habitude ces trente derni�res ann�es, de consommer les signes ext�rieurs de la culture sans avoir m�me id�e que ce ne sont que des signes, � un moment de notre existence quand on entend le mot �culture� on ne vit plus ardemment par le c�ur et s'enivrer des beaut�s de l'art mais on tire sur le regard d'autrui, une r�alit� publique faite et d�faite par le contrechoc des r�alit�s. Dans notre soci�t� o�, pour prendre un exemple concret, la production cin�matographique plantureuse autrefois, n'existe pratiquement plus, le chant populaire de la grande tradition des po�tes du pass� est consid�r� comme un fonds sonore diffus et le th��tre o� le r�ve de nous tous de devenir artistes, n'a sans doute jamais �t� aussi �loign� � dans cet environnement-l�, � ce moment-l�, qu'est-ce encore la culture ? L'art dans sa dimension esth�tique et le lieu du dialogue, et son langage universel, il n'est pas consommation. La vraie culture est d'abord un comportement envers les hommes et leurs �uvres. Elle est indubitablement une possibilit� de communication et non un entassement de connaissances litt�raires et artistiques. Mais elle est beaucoup plus �cr�ations� de valeurs int�rieures. Sans cette tendance � la cr�ation, la culture n'est rien. Si elle demeure une attitude plus ou moins passive, elle finit par tourner sans but, � vide comme un man�ge qui ralentit peu � peu pour s'immobiliser net comme un cheval r�tif, par manque de ce coup de cravache qui lui donne la force n�cessaire d'avancer. Ce coup de cravache n'est pas seulement les �uvres de quelques-uns, mais les efforts inh�rents � la cr�ation de tous, de tous ceux qui veulent d'une culture qui les associe pleinement. S'efforcer de �chercher� � son niveau et y participer, c'est bien, avec des moyens mis � sa disposition. Il ne s'agit plus de produire des fournisseurs d'id�es comme le cr�mier produit le beurre, il ne s'agit pas non plus de produire une pl�thore d'artistes. Il s'agit tout bonnement d'encourager, voire former des �chercheurs qui trouvent� et de d�velopper ainsi le d�sir de la satisfaction des sens. A. Soudani, Belcourt Croyez-vous au destin ? Un grand g�n�ral fran�ais de Napol�on Ier, du nom de La Vari�re, avait pris la d�cision d'attaquer l'ennemi, bien que ses troupes fussent largement inf�rieures en nombre. Il �tait s�r de vaincre, mais il sentait monter la peur chez ses hommes et voulut couper court � toute protestation. Sur un chemin de campagne, il s'arr�ta devant une chapelle isol�e et d�clara � ses guerriers : �Je vais me recueillir et demander l'aide de Dieu. Ensuite, je jetterai cette pi�ce d'or que voici. Si la face de notre empereur appara�t, nous vaincrons, mais si c'est pile, nous perdrons. Ainsi, mes Grognards, nous sommes entre les mains du destin !� S'�tant recueilli quelques instants, La Vari�re sortit du temple et jeta une pi�ce. Napol�on apparut. Les soldats acclam�rent le destin et la troupe retrouva le moral. Convaincus d'�tre victorieux, les Grognards combattirent avec une si extraordinaire intr�pidit� qu'ils gagn�rent rapidement la bataille. Apr�s la victoire, Vermont, l'aide de camp de La Vari�re, lui dit : �Ah ! Mon g�n�ral ! Personne ne peut donc changer le cours du destin. Cette victoire inesp�r�e en est une nouvelle preuve. � - �Qui sait, mon bon Vermont, qui sait... r�pondit La Vari�re en lui montrant les deux c�t�s de la pi�ce d'or : face... et face. Le destin est plus fort que l'homme : c'est ce que l'on entend souvent dire et c'est aussi la morale pr�f�r�e de ceux qui renoncent dans la vie, ceux qui pr�f�rent marcher la t�te basse et le dos courb�, parce qu'il est plus facile de se laisser aller que d'affronter les �v�nements. Le hasard existe et les maux qui accablent l'homme aussi. C'est un fait. Mais il ne faut pas y voir une intention particuli�re, un acharnement transcendant, une mal�diction sur toute l'humanit�. La ruse, l'intelligence, l'envie d'entreprendre, le courage ont un effet puissant sur l'ordre des choses. Et d'ailleurs, pourquoi faudrait-il croire qu'il y a un ordre des choses pr��tabli ?... �La volont� des hommes contrarie souvent la bonne volont� du destin.� (Tristan Bernard) Cheikh El-Kanoune de B�ja�a ENTV : la �M�hatma� ! Je voudrais parler de notre ch�re ENTV. Que vous dire ? En regardant la T�l�vision alg�rienne �la M'Hatma�, on se croirait dans une station �gyptienne. Qu'est-ce que cela co�te � l'ENTV de diffuser des programmes typiquement alg�riens, d'ailleurs des prix d�cern�s � l'ENTV ont �t� d�croch�s par des programmes alg�riens, � titre d'exemple l'�mission (Hna Fel Hna, etc.) prim�e lors du Festival arabe de la t�l�vision qui s'est d�roul� � Oum El-Dounia. Notre culture est l'une des plus riches et diversifi�es. Quant aux animateurs et animatrices (pro-charqui), il appara�t n�cessaire de leur rappeler que la majorit� des Alg�riens ne comprennent pas le langage qu�ils utilisent, et qu'il y a lieu de s'inspirer du savoir-faire et la simplicit� dans le langage utilis� par nos tr�s chers voisins marocains et tunisiens. Je ne pense pas qu�il y ait une cha�ne du Moyen-Orient qui a diffus� des films tels que Rouiched, l'Epop�e de Cheikh Boua�mama, ou des chansons de Ahmed Wahbi ou q'sida d'El-Hadj, consid�r�s comme des chefsd'�uvres. Je voudrais, si je puis me permettre, demander aux responsables de la T�l�vision alg�rienne de bien vouloir r�server une de ses cha�nes � la diffusion des programmes alg�riens et utilisant le langage que tous les Alg�riens comprennent. Je suis convaincu que tous les peuples du Machrek nous envient, alors soyons fiers de notre riche patrimoine alg�rien : Med Igarbouchen - Hadj El-Anka - Med Tahar Fergani - Med Alloula, Rouiched - Khellifi Ahmed - Djillali A�n Tadliss - Med Raouane et j'en passe. C'est un pr�cieux h�ritage, alors pr�servons-le, et soyons tout simplement alg�riens ! L'Alg�rienne hata ll'tem. M. Z. �Bienvenue au cimeti�re� J'aimerais juste donner mon point de vue concernant l'�migr� qui a rencontr� des barri�res � Annaba, on dirait qu'on g�re de mani�re hypocrite ce volet. En effet, les savants boivent quasiment tous, les astronautes aussi, les talentueux de la Nasa et ainsi de suite : la seule diff�rence, bien s�r, c'est que dans les Etats de droit, la boisson est r�glement�e et ceux qui boivent le font pour le plaisir en consommant un verre pas dix bouteilles comme chez nous. Je me l�ve ce matin m�me du 13 juin et je tombe sur un verdict dans les nouvelles, un homme �g� de 40 ans condamn� � 2 ans de prison et son permis r�voqu� pour 99 ans pour avoir circul� pr�s d'un h�pital et une �cole en �tat d'�bri�t�. Il faut savoir que partout dans le monde, on n'aime pas les lois, on les craint, si l'alcool est permis en Alg�rie pourquoi priver ce citoyen d'un droit ? S'il est interdit, je pense qu'il faut le faire au niveau des lieux des �bagaras� o� les frais de la princesse font le bonheur des sans-scrupules et o� on traite probablement des sujets �pineux en �tat d'ivresse, quant aux nostalgiques du FIS, on les conna�t tous, ils sont contre toute beaut� (sans �loge � l'alcool), s'ils veulent condamner cela, il faut noter que la majorit� ont l�ch� la bouteille la veille de leur voyage au maquis, les hypocrites qui pleuraient dans les premi�res rang�es des mosqu�es, soi-disant par amour de Dieu mais une fois le premier versement de la pension de Fafa dans le compte, ils ont vers� dans la d�bauche la plus sauvage, merci � toutes les forces d�mocratiques et chapeau � nos forces de s�curit� qui ont combattu ces sauvages pour lesquels tout est �haram� sauf tuer des innocents et liquider l'�lite du pays, allez-y chez les talibans et faites ce que vous voulez, on ne veut pas que notre pays affiche la plaque : �Bienvenue au cimeti�re�, les Alg�riens aiment la vie et ils vont continuer � la d�fendre. Je m'incline devant la m�moire de ces valeureux soldats de la libert� et je salue du plus profond de mon c�ur ceux qui sont vivants avec la t�te haute.