A pr�sent que les lampions de l��lection pr�sidentielle se sont �teints et que vous avez affich� avec ostentation votre z�le � l�endroit du Za�m, notamment en organisant avec une meute de vos comparses l�assaut contre le si�ge du RCD � El-Biar pour d�crocher ce drapeau noir qui vous a tant fait saliver et qui a permis aux Alg�riens de ne pas �voir que du bleu� dans cette campagne �lectorale, peut-�tre trouverez-vous le temps de consacrer un peu de votre temps aux probl�mes des citoyens que vous �tes cens�s repr�senter. Je vous rappelle quelques-uns de ces probl�mes que vivent les citoyens du quartier Sfindja (ex-Laperlier). L��tat des chauss�es du quartier est tel qu�il y a plus de crevasses, nids-d�autruche, affaissements (celui situ� au n� 98 du chemin Sfindja r�appara�t p�riodiquement) que de surface roulante en bon �tat et les interventions au compte-gouttes de l�Asrout cens�es remettre en bon �tat les tron�ons d�grad�s ne sont que de m�diocres palliatifs ex�cut�s � la va-vite et sans aucun soin (exemple des deux r�parations effectu�es r�cemment au niveau de l�A�ro-Habitat et qui ont d� �tre reprises quelques jours apr�s pour un r�sultat toujours aussi pi�tre). Le mur de sout�nement construit l��t� dernier par l�ENROS face au n�145 du chemin Sfindja est assur�ment un mod�le de baclage dans le travail surtout pour une entreprise d�envergure nationale qui a fait ici la preuve de son manque de ma�trise des techniques du coffrage de b�ton, mais apr�s tout si le donneur d�ordres, en l�occurrence l�APC d�Alger-Centre, a sign� la r�ception de l�ouvrage avec ses d�fauts et r�gl� la facture, l�entreprise aurait tort de se g�ner. Un escalier �agress� il y a plusieurs ann�es par la municipalit� soi-disant pour le restaurer, attend toujours sa finition, alors que l�entrepreneur ayant (tr�s mal) ex�cut� les travaux a empoch� sa facture et s�est, quant � lui, bien restaur� aux frais des contribuables. L��tat du Parc de Beyrouth (ex-Mont- Riant), o� une st�le a �t� inaugur�e en grande pompe juste apr�s la derni�re agression isra�lienne contre le Liban, ainsi que de ses abords est � faire pleurer ceux qui l�ont connu au temps de sa splendeur. C�t� Chemin Sidi-Brahim, le spectacle du passage rev�tu de pav�s berlinois avec ses affaissements b�ants, une canalisation PVC de plusieurs m�tres de longueur branch�e directement d�une habitation � l�int�rieur du Parc et se d�versant dans un regard au milieu d�un escalier, un mur affaiss� depuis les inondations de 2003 et dont les d�combres sont toujours l�, une construction sauvage toute r�cente gagn�e sur les parties communes de l�A�ro-Habitat montrent bien que ces lieux constituent un no mans land loin des regards de l�APC comme de Netcom et o� tout semble permis. C�t� rue Robertseau ou boulevard Krim-Belkacem, la falaise qui s�effrite depuis de nombreuses ann�es vient encore de faire une nouvelle victime, un v�hicule Clio gar� par malchance en contrebas et qui a re�u un gros bloc de pierre sur le capot lui causant de graves d�g�ts. Souhaitons que son propri�taire �tait assur� �tous risques�, dans le cas contraire il pourra toujours essayer d�ester en justice l�APC pour manquement au principe de pr�caution car elle aurait d� sur�lever le mur d�enceinte du parc, ou tout au moins installer un grillage pour amortir les chutes de pierres. Enfin, le chantier de la mosqu�e Ghaza (ex-El-Forquane), lanc� en fanfare l�automne dernier par M. Ghoulamallah, apr�s un d�marrage en trombes pour ce qui est du terrassement, s�est depuis enlis� et les riverains s�interrogent sur la signification de la plaque signal�tique du projet qui a �t� pos�e il y a peu et qui fixe un d�lai de sept (7) mois pour la r�alisation de l�ouvrage. M�me si ce d�lai ne concernait que le gros �uvre, il sera impossible � tenir � l�allure o� tra�nent les travaux. La majeure partie du temps, le chantier est d�sert et ne conna�t une certaine animation que de temps � autre, une fa�on pour l�entrepreneur de s��viter des mises en demeure de la part du ma�tre de l�ouvrage (l�APC d�Alger- Centre). Voil� un programme de travail pour le pr�sident d�APC et ses �lus. Mais je doute fort qu�il recueille son assentiment car il s�agit de travaux obscurs et peu valorisants, loin des feux de la rampe qu�affectionne M. le pr�sident qui pr�f�re, par exemple, se consacrer au r�le de d�fenseur des droits du peuple sahraoui puisqu�on le voit dans toutes les manifestations de solidarit� � l��gard de la RASD, allant jusqu�� donner le nom d�une ville sahraouie (Tifariti) au parc r�am�nag� du chemin Sfindja).