Le pr�sident de AHD 54 est cat�gorique : aucun mouvement de redressement ne menace la stabilit� du parti. Fawzi Reba�ne consid�re l�agitation de quatre membres du Conseil national comme �un non-�v�nement�. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le num�ro un de AHD 54 estime, en effet, que la contestation fait partie de la vie �normale� d�un parti politique mais que cette derni�re devait se faire dans les r�gles de l�art. Les contestataires en question doivent, selon Reba�ne, respecter le cadre du parti pour faire part de leurs divergences de vue. Ils ont, selon le pr�sident de AHD 54, pris part aux travaux du conseil national sans jamais protester. Si ces contestataires consid�rent qu�ils sont majoritaires, explique Reba�ne, ils n�ont qu�� recueillir les signatures du tiers des membres du Conseil national pour introduire une motion contre le pr�sident. Cette agitation, dira Reba�ne, ressemble �trangement � celle qu�avait connue le parti en 2004, juste apr�s l��lection pr�sidentielle. Sans le dire directement, il insinue que le lieu avec les rendez-vous �lectoraux est ind�niable. Se disant confiant, le num�ro un de AHD 54 estime que ce n�est certainement pas ce genre d�agitation qui mettra en p�ril son parti m�me si, ditil, �les mouvements de redressement sont � la mode�. D�ailleurs, a-t-il ajout�, le parti fonctionne conform�ment � la r�glementation puisqu�il vient de d�poser les comptes de la campagne �lectorale au niveau du Conseil constitutionnel tandis que les comptes du parti sont, comme le stipule la loi, r�guli�rement d�pos�s au niveau du minist�re de l�Int�rieur. Animant une conf�rence de presse hier, le pr�sident de AHD 54 a tenu � pr�ciser que son parti n�avait gu�re d�activit�s de circonstance, pr�cisant que la vie interne est riche, en t�moigne la tenue r�cente de l�universit� d��t�. Ne pouvant faire l�impasse sur l�actualit�, le pr�sident de AHD 54 a comment� les r�centes d�clarations du g�n�ral fran�ais � la retraite au sujet du massacre des moines de Tibhirine, d�plorant le silence du pr�sident de la R�publique et de l�institution militaire mise en cause dans cette affaire.