La diva libanaise Najoua Karam a marqu� son retour � Timgad � elle s'y �tait d�j� produite en 2006 � par un tour de chant qui a enthousiasm� le public pr�sent en tr�s grand nombre, lundi soir, dans les gradins du th��tre antique. Un public en or, totalement conquis, reprenant en ch�ur les �tubes� les plus connus de la star et qui en oublia, d�s l'apparition de l'artiste, au-del� de minuit, le retard accus� dans le d�but du spectacle. Un spectacle que d'aucuns ont bien cru compromis lorsque des gouttelettes de pluie et quelques �clairs lointains ont fait craindre un orage. Mais si le grondement du tonnerre se fit bien entendre, ce sont des gradins qu'il provint lorsque apparut Najoua Karam. V�tue d'une longue robe de soir�e jaune p�le, scintillante, par�e de perles noires, l'artiste, superbement bronz�e et souriante, visiblement touch�e, aussi, par l'accueil particuli�rement chaleureux du public, semblait voltiger sur la sc�ne, entra�n�e par les notes des chansons auxquelles des centaines de gosiers faisaient �cho. Agitant des dizaines de posters � son effigie, scandant son nom � en �branler les pierres de l'antique Thamugadi, les spectateurs, parmi lesquels de nombreuses familles, ont fait, tout au long de la soir�e, communion avec l'artiste. D'anciens textes comme Rouh rouhi, Albi mouallaa fouk el mi�, ainsi qu'un medley des chansons de ses d�buts ont altern� avec les �tubes� de son dernier album, � l'image de Laou ma btikdibou Albi tayer tayarane, avant son c�l�bre Saharni, largement repris par un public dont l'enchantement allait crescendo. La diva libanaise, simple et avenante, dira � l'APS �adorer l'Alg�rie � laquelle (elle) doit beaucoup�. Une affirmation prononc�e avec le sourire et d'une voix suave qui suffit pour expliquer pourquoi le public de Timgad a fondu �comme neige au soleil� apr�s avoir patient� durant plus de trois heures.