Lors de la crise �conomique qui avait frapp� durement notre pays, causant la fermeture de milliers d�unit�s �conomiques et des compressions drastiques de centaines de milliers de travailleurs, les pouvoirs publics avaient mis en place une batterie de mesures destin�es � limiter et att�nuer les retomb�es de cette r�cession. La Cnac (Caisse nationale d�allocation ch�mage) a �t� cr��e pour venir en aide aux travailleurs licenci�s qui percevaient un p�cule qui leur permettait de subvenir aux besoins de leurs familles. Dans le but d�all�ger les masses salariales, le gouvernement de l��poque a initi� la retraite proportionnelle et la retraite anticip�e et a gel� la cr�ation des postes budg�taires au niveau des institutions �tatiques et �conomiques. D�autre part, des unit�s �conomiques, � l�image de Cycma (ex-Sonacome), Enasucre (ex- Sogedia) et C�ramique, implant�es � Guelma-Ville, avaient d�graiss� leurs effectifs pl�thoriques en encourageant les d�parts volontaires par l�octroi de primes cons�quentes qui oscillaient entre vingt et quarante millions de centimes pour chaque candidat au d�part. H�las, ce louable dispositif, qui a exig� des sommes colossales, a �t� affaibli par des centaines de b�n�ficiaires qui ont contourn� les barri�res juridiques en d�crochant des postes de vacataires ou de contractuels dans divers organismes publics ou priv�s, soucieux de recruter du personnel qualifi� et comptent. Cette d�marche a p�nalis� s�v�rement les centaines de dipl�m�s universitaires dont les demandes d�emploi sont syst�matiquement rejet�es par les institutions concern�es qui transgressent impun�ment les textes en vigueur et affaiblissent la dynamique institu�e par les pouvoirs publics. La seule et unique solution qui s�offre aux jeunes universitaires ch�meurs, � savoir des m�decins, v�t�rinaires, dentistes, ing�nieurs, architectes, licenci�s... C�est de d�crocher un contrat de pr�-emploi de quelques mois aupr�s de la DEJ, Direction de l�emploi des jeunes, apr�s une attente de quelques ann�es. Un groupe des jeunes ch�meurs dipl�m�s s�est rapproch� du bureau du Soir d�Alg�rie � Guelma pour d�noncer cette concurrence d�loyale des pr�retrait�s, encourag�e par des employeurs qui enfreignent le vaste dispositif social et financier initi� par l�Etat !