Il a �t� constat� que le dispositif s�curitaire n�a pas �t� renforc� dans la r�gion durant ces premiers jours de Ramadan. Ainsi en est-il de la ville de Bouira et de toutes les grandes agglom�rations qui restent vuln�rables surtout en cette p�riode. Si au niveau des diff�rentes r�gions de la wilaya les op�rations de ratissage se poursuivent et des vastes p�rim�tres sont boucl�s par des centaines d��l�ments des unit�s sp�ciales de l�ANP, � l�instar de la r�gion de Tamellahth qui s��tend sur plusieurs dizaines de kilom�tres depuis la commune de Bechloul, � 20 km au sud de Bouira jusqu�aux fronti�res avec Bordj-Bou-Arr�ridj dans la r�gion d�Al-Mansourah � quelque 60 kilom�tres � l�est, en passant par les communes d�El-Adjiba, Ahnif et Ath-Mansour, la r�gion de M�chedallah qui s'�tend depuis les limites avec la wilaya de Tizi- Ouzou sur la bande sud du Djurdjura jusqu�� Tikjda, ou encore les r�gions d�El- Mokrani et Lakhdaria, au niveau des monts Lalla Mossa�d ainsi que sur les hauteurs de Beggas � Kadiria, Ouled La�lam, pr�s de M�ala, jusqu�� Z�barbar et Guerrouma, au niveau des villes, le dispositif de s�curit� est rest� le m�me et aucun d�ploiement ou autres barrages ne sont venus s�ajouter � ceux d�j� existants. Ainsi en est-il de la ville de Bouira, chef-lieu de wilaya qui reste toujours vuln�rable et ce, malgr� les barrages fixes existants tant au niveau de la p�riph�rie sud avec un barrage de la gendarmerie que des c�t�s ouest, nord et est qui sont assur�s par des �quipes de la BMPJ. En effet, au niveau de la ville de Bouira, plusieurs autres chemins et routes sont reli�s � la ville sans aucune protection. Ce dimanche soir, apr�s le f�tour, nous avons parcouru plusieurs art�res et m�me des boulevards sans rencontrer aucune patrouille de police. La seule chose que nous avons remarqu�e est la fermeture de la route au niveau de la 2e s�ret� urbaine, une route pourtant tr�s fr�quent�e puisque menant vers le centre-ville. Celle-ci est ferm�e � la circulation chaque jour � partir de 20h depuis le double attentat � la bombe du 20 ao�t 2008 qui avait co�t� la vie � 11 civils et un militaire. Le m�me constat peut �tre fait au niveau des autres grands centres urbains comme A�n Bessem, Sour-El- Ghozlane, Lakhdaria ou M�chedallah. Au niveau de cette derni�re ville, la protection est quasiment inexistante pendant la nuit pour la simple raison qu�il n�existe pas de BMPJ, ce corps de police qui a toujours prouv� son efficacit� dans le cadre de la lutte antiterroriste. Cependant, au niveau des trois villes de Lakhdaria, Sour-El-Ghozlane et A�n- Bessem, malgr� l�existence des BMPJ, les diff�rents barrages �rig�s autour de ces villes ne sont plus suffisants pour �vacuer tout risque d�attentat terroriste. En clair, malgr� les ceintures de s�curit� assur�es au niveau des cinq grands centres urbains de la wilaya de Bouira, le risqued�attentats suicide pendant ce mois sacr�, un mois o� les terroristes redoublent de f�rocit�, est tr�s �lev�. Et pr�sentement, au niveau de la wilaya de Bouira, une wilaya o� les terroristes du GSPC sont traqu�s un peu partout � travers son territoire, le risque de voir les terroristes recourir � des attentats suicide pour se venger doit �tre pris tr�s au s�rieux.