Processus d�accomplissement d�un crime de racket emp�ch� par des complicit�s ou coup mont� contre le P/APC de Boumerd�s, Sarni Mohand ? La r�ponse pourrait venir le 7 septembre du tribunal de Boumerd�s. L�affaire d�accusation par M. Mohamed, commer�ant � Boumerd�s, du P/APC de Boumerd�s, Sarni Mohand, �lu sur la liste du Parti des travailleurs, de tentative d�extorsion de fonds, a connu une �volution pour le moins inattendue. Et pour cause, l�accusateur est sous mandat de d�p�t pour d�lit d�accusation non fond�e et d�p�t de plainte ill�gal. Retour sur cette affaire. Selon ce que nous a confi� M. Mohamed au lendemain du d�p�t de plainte � faite aupr�s de la BMPJ de Boumerd�s le 28 juillet 2009 � et juste avant son arrestation, le demandeur d�argent, voyant que son rabatteur avait �chou� dans sa mission pour r�cup�rer la somme demand�e, le P/APC de Boumerd�s a donc fait le trajet depuis Tipasa pour prendre la somme demand�e. Il pr�cisa que les policiers qui ont entendu une conversation entre lui et Sarni ont mis en place un dispositif pour les arr�ter en flagrant d�lit. Toujours selon lui, les billets qu�il devait remettre au P/APC ont �t� photographi�s et un policier a �t� d�p�ch� � l�endroit convenu pour prendre des photos de la remise de l�argent. Selon lui, le P/APC s�est ravis� � la derni�re minute. S�r de ses propos, il nous a d�clar� que le traquenard est tomb� � l�eau � cause d�une fuite. Il a estim� qu�il y avait trop de personnes qui �taient au courant de cette affaire. Effectivement, le jour de notre rencontre, quelques jours apr�s le d�p�t de plainte, nous l�avons trouv� attabl� � la terrasse de son caf� avec trois entrepreneurs qui ont leurs entr�es au si�ge communal. Sur le moment, Mohamed nous a confi� que ses visiteurs du jour avaient pour mission de le convaincre de retirer sa plainte. Or, voil� qu�une autre explication sur cet �chec du flagrant d�lit circule ces derniers jours � Boumerd�s. En effet, une source ayant suivi de pr�s ce dossier nous a d�clar� que M. Mohamed, pris de remords, n�est pas all� jusqu�au bout de sa d�marche. Il aurait en quelque sorte jou� un mauvais tour et � la justice et � la police. Selon cette source, M. Mohamed avait, en effet, les moyens et pouvait impliquer le P/APC et permettre aux policiers de le surprendre. Bizarrement, il a fait marche arri�re. Il s�est retrouv� donc ce lundi devant la pr�sidente du tribunal correctionnel de Boumerd�s accus� de d�nonciations infond�es et de d�p�t de plainte ill�gal. Si les d�bats ont �t� ouverts, les observateurs sauront un peu plus sur ce dossier. Cette affaire, qui a choqu� l�opinion publique, n�a pas livr� tous ses secrets. Des questions taraudent les esprits des observateurs � Boumerd�s. Y aurait-il un processus d�accomplissement d�un crime de racket qui a �t� stopp� d�une mani�re ou d�une autre par des complices tapis dans l�ombre obstruant le travail des enqu�teurs et de la justice ? Dans le cas contraire, le PAPC de Boumerd�s serait-il victime d�un coup mont� ? Rencontr� en compagnie d�un de ses colistiers il y a quelques jours, ce dernier nous a affirm� que cette affaire n�est qu�un simple malentendu. Ne cherche-t-il pas seulement � att�nuer l��bruitement cette affaire qui le met en mauvaise posture ? En tout �tat de cause, ce sont probablement les t�moins appel�s � la barre qui donneront une r�ponse ou des �l�ments de discernement de cette affaire. Par ailleurs, l�opinion publique saura le r�le qu�a jou� chacun d�eux dans ce dossier. A l�appel, ce lundi, de la pr�sidente du tribunal correctionnel de Boumerd�s, malheureusement seuls le secr�taire g�n�ral de la commune, C. Rabah, et l�entrepreneur, qui faisait partie du trio sus-cit�, S. Amrane, ont r�pondu. Par contre, le s�nateur du RND �galement vicepr�sident de cette institution, D. Boualem, B. Djillali, vicepr�sident de l�APW de Boumerd�s, et D. Mohamed, ancien s�nateur RND actuellement vice-pr�sident de l�APC de Boumerd�s, ont fait d�faut obligeant la pr�sidente � reporter l�affaire au 7 du mois prochain. A noter que la demande de la libert� provisoire, pour des raisons m�dicales du pr�venu, qui est effectivement malade, a �t� rejet�e par la magistrate. A l�issue de cette premi�re audience, plusieurs parties impliqu�es dans cette affaire et des simples citoyens s��tonnent de l�absence de ces responsables politiques � l�appel de la justice pour l��clairer lui permettant d��laborer un verdict juste.