La secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs n�en d�mord pas. Elle demeure fonci�rement oppos�e � la promotion politique de la femme via l�institution d�une obligation de quotas sur les listes �lectorales. En cela Louisa Hanoune s�inscrit en faux par rapport � bien des suggestions partisanes. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - L�universit� d��t� du parti, qui s�est ouverte jeudi, et pour trois jours, � Z�ralda, a offert un cadre suppl�mentaire pour un d�bat interne autour de la question. Louisa Hanoune, qui ne l�sine pas sur l�effort discursif, en d�pit du je�ne, a partag�, hier, sa position avec les militants du parti regroup�s � la Mutuelle des mat�riaux de construction de Z�ralda. Un �change intensif, emprunt de fougue militante qu�on conna�t aux militants du PT. La secr�taire g�n�rale du parti estime que l�instauration des quotas pour les femmes dans les listes �lectorales est contraire au principe de l��galit� entre les hommes et les femmes et antinomique, par ailleurs, avec la d�mocratie. Plus clairement, Louisa Hanoune consid�re que �la femme n�a pas � devoir sa promotion politique � la charit� masculine� qui lui c�dera un quota de repr�sentation. Pour elle, la femme devra compter sur son effort et sa comp�tence pour se promouvoir politiquement. D�entendre Louisa Hanoune ainsi rappeler son opposition � un �ventuel syst�me de quotas, on est en droit de supposer que le PT n�accueillera pas favorablement la loi organique fixant les modalit�s de promotion politique de la femme que l�Etat devra promulguer conform�ment � la disposition constitutionnelle, si, bien entendu, cette loi venait � instituer un syst�me de quotas. L�autre probl�matique sur laquelle le Parti des travailleurs n�est pas en phase avec le pouvoir en place est la p�nalisation du d�lit de harraga. Le PT est contre l�emprisonnement des harraga et, cons�quemment, d�nonce la loi qui le dispose. Louisa Hanoune, qui encadra un d�bat autour de la question hier, reste convaincue que jeter des jeunes en prison pour d�lit de migration clandestine n�est pas la solution. Selon elle, l�Etat devra agir autrement pour endiguer le ph�nom�ne. Elle pr�conise d�agir sur les causes qui poussent les jeunes � braver la mort en haute mer pour un mieux- vivre ailleurs. La solution, pour Louisa Hanoune, est que l�Etat prenne en charge les probl�mes des jeunes, logement, travail et salaire d�cent. Aux second et premier jour de l�universit� d��t� du parti, Louisa Hanoune a eu � rappeler sa satisfaction de la loi de finances compl�mentaire qui, selon elle, int�gre des revendications que le PT avait exprim�es auparavant, notamment au niveau du Parlement.