�Nous n�avons rien obtenu de concret�, d�clarait hier le pr�sident du Syndicat national des pharmaciens d�officine (Snapo), M. Zemmouchi, � sa sortie du minist�re du Commerce. �C�est un constat d��chec�, fera-t-il observer au sujet de la r�union du Snapo avec les cadres du minist�re. Wassila Zegtitouche- Alger (Le Soir) - La reprise des n�gociations sur le projet d�arr�t� fixant les marges b�n�ficiaires, suspendues depuis le 23 avril dernier, n�a abouti � rien de concret, selon les pharmaciens d�officine. Le minist�re a encore une fois propos� le projet de d�cret que le Snapo continue de rejeter. Le dialogue est l�, mais les r�sultats sont n�gatifs, selon M. Zemmouchi. Apparemment d��u de la rencontre, le pr�sident du Snapo a tenu � apporter cet �clairage : �Nous n�avons rien obtenu de concret. Nous faisons tout pour l�am�lioration de la profession , pour la r�ussite du tarif de r�f�rence, du conventionnement avec la Cnas ; mais le pharmacien n�obtient aucune compensation et aucune mesure incitative telles que promises pour la promotion du g�n�rique. Malgr� les promesses du gouvernement, rien n�a �t� r�alis�.� Il en appelle le gouvernement � �une prise de conscience sur la situation pr�caire et pr�occupante du pharmacien d�officine�. Cela dit, le Snapo ne d�sesp�re pas. �Au sujet des marges b�n�ficiaires, c�est le statu quo�, affirme-t-on au Snapo. �Le minist�re maintient le cap des ses propositions�, dira M. Zemmouchi. Ce dernier nous explique que le syndicat a trois types de revendications. �En premier lieu, nous demandons � ce que les marges b�n�ficiaires soient diff�renci�es suivant la nature du m�dicament, princeps ou g�n�rique�, estime le porte-parole du Snapo. Ce que les pharmaciens proposent, c�est une marge de 40 % sur le princeps et 50 % sur le g�n�rique pour les m�dicaments tarif�s entre 0 et 200 DA. Sur les m�dicaments qui co�tent entre 200 et 400 DA, le Snapo sugg�re une marge b�n�ficiaire de 33 % sur le princeps et 40 % sur le g�n�rique, 25 % et 30 % respectivement pour le princeps et le g�n�rique qui valent entre 400 et 600 DA. Enfin, pour tous les m�dicaments d�passant 600 DA, jusqu�� 10 000 DA, les pharmaciens d�officine pr�conisent une marge de 20 % pour le princeps et de 25 % pour le g�n�rique. Pour les produits innovants, soit les nouvelles mol�cules, le Snapo demande 17 %. Cette premi�re proposition reste la principale revendication du Snapo, qu�il souhaite voir concr�tiser �� la condition qu�une liste officielle des m�dicaments soit fix�e par arr�t� minist�riel �, insiste M. Zemmouchi. A celle-ci, le minist�re r�pond et s�accroche � sa proposition initiale, soit 40 % pour les m�dicaments tarif�s entre 0 et 400 DA, 30 % pour ceux entre 200 et 400 DA, 22 % pour le m�dicament de 400 � 600 Da et 17 % pour les nouvelles mol�cules. Cela, sans distinctions entre le princeps et le g�n�rique. S�agissant des mesures incitatives pour la promotion du g�n�rique, les pharmaciens propose un SHP de 20 DA par boite. Troisi�me proposition du Snapo, des mesures fiscales pour la suppression de la taxe sur l�activit� professionnelle TAP et une r�fraction sur l�IRG, explique le vice pr�sident du Snapo. Ces mesures seront � m�me �d�aider � promouvoir le g�n�rique et assurer un exercice digne et d�ontologique de la profession �, affirme notre interlocuteur. Cependant, le pr�sident du Snapo demeure optimiste :�Le minist�re transmettra nos propositions. Nous essayons de trouver une solution de fa�on � garantir la r�ussite de la sant� publique actuelle �, conclut-il.