Abdelaziz Bouteflika intervient lourdement dans l�op�ration de renouvellement des membres du Conseil de la nation. Il remet tout en cause ! Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Pour rappel, l�op�ration est pr�vue pour fin d�cembre prochain. Elle consiste en le renouvellement de la moiti� des membres �lus, � savoir quarante-huit s�nateurs, soit un par wilaya. Les �lections s�natoriales en question ont lieu en vertu des dispositions constitutionnelles et de la loi portant code �lectoral au niveau de chaque wilaya du pays. C�est une sorte de �grands �lecteurs� en ce sens que ne sont concern�s par l��lection que les �lus porteurs d�un mandat au sein des APC et des APW. La perspective de se hisser au statut de s�nateur fait na�tre des ambitions et une comp�tition f�roce, l�gitime au demeurant, � l�int�rieur des partis politiques, notamment ceux constituant l�Alliance pr�sidentielle. Le FLN, le RND et le MSP, qui d�tiennent l��crasante majorit� des assembl�es locales, ont donc, chacun de son c�t�, peaufin� des listes de candidatures. Des listes qui, le moins que l�on puise dire, ont n�anmoins suscit� une col�re noire chez Bouteflika. A en croire une source bien inform�e, ce dernier a saisi l�occasion de la c�r�monie de la pri�re de Le�let-El-Kadr (la nuit du 27e jour de Ramadan) pour s�isoler quelque temps avec Belkhadem, Ouyahia et Aboudjerra Soltani. En des termes �crus�, Bouteflika a fait savoir � ses interlocuteurs, selon notre source, qu�ils sont tenus de revoir leurs listes. �Le pr�sident a insist� longuement sur la n�cessit� de privil�gier les femmes et les jeunes comme il le fait lui m�me d�ailleurs depuis quelque temps�, r�v�le notre source, faisant allusion au dernier mouvement dans le corps diplomatique. Bouteflika, qui insiste sur ces deux points depuis le 8 mars 2008, et plus particuli�rement depuis la r�vision constitutionnelle et sa r��lection le 8 avril dernier, avait, auparavant, enjoint son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal, de lui pr�parer �une liste de 500 jeunes cadres de tous les horizons�. Ceci �tant, et s�il est une certitude d�j� que s�agissant de sa propre liste de �s�nateurs d�sign�s �, une vingtaine qui compl�tera la composante du futur S�nat, Bouteflika appliquera ses propres r�gles, r�ussira- t-il � les imposer � l�alliance tripartite ? Fort difficile, il faut le reconna�tre pour un parti comme le FLN o� les t�nors sont toujours l�. Autrement plus difficile encore pour un parti islamiste comme le MSP o� la femme est toujours per�ue � travers un pris-