97 000 projets ont �t� cr��s dans le cadre du micro-cr�dit. Ce m�canisme, dont le montant d�investissement s��l�ve � 207 milliards de dinars, devait cr�er 275 emplois. Que sont devenus ces projets ? En l�absence d�une institution de micro-finance, les promoteurs sollicitent les banques. C�est l� toute la probl�matique, selon Djamel Djerad, expert-comptable. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Agence nationale de l�emploi de jeunes (Ansej), Agence nationale de la gestion du micro-cr�dit (Angem), ou la Caisse nationale de l�assurance ch�mage (Cnac) sont les diff�rents dispositifs mis en place pour aider les jeunes � cr�er leur propre entreprise. Des micro-entreprises dont la plupart d�entre elles se sont rapidement essouffl�es. Pourquoi la plupart d�entre elles ont vite mis la cl� sous le paillasson ? Pourquoi cet �chec et pourquoi ces entreprises ne remboursent-elles pas leurs cr�dits ? Quel est leur impact sur l��conomie nationale ? Autant de questions qui restent sans r�ponse. La raison ? Selon Djamel Djerad, qui est intervenu hier au forum d� El Moudjahid consacr� � la micro-finance, en tant que ph�nom�ne porteur de pratiques nouvelles favorisant le d�veloppement, aucune �tude ne s�est faite dans ce domaine. �Les institutions mises en place pour accompagner les porteurs de projets depuis la cr�ation de l�entreprise jusqu�� son d�veloppement ne suivent pas ces entreprises pour les aider�, a indiqu� l�intervenant. Pour ce dernier, il faudra un suivi et un contr�le rigoureux pour la bonne croissance de ces entreprises. L�autre probl�matique �voqu�e par cet expert est l�inexistence en Alg�rie d�une institution sp�cialis�e dans la micro-finance. Ainsi, les jeunes promoteurs, se retrouvent dans l�obligation de passer par le circuit banquier classique, soit les banques publiques. Or ces derni�res ne sont pas int�ress�es par de tels produits. Sur la question du nonremboursement, le conf�rencier a pr�cis� que le promoteur estime que le budget de l�Etat lui revient. Les opportunit�s offertes aux jeunes pour devenir chef d�entreprise sont, certes, nombreuses mais qu�en est-il de leur efficacit� ? Les obstacles rencontr�s dans la r�alisation du microcr�dit sont en lien direct avec l�introduction r�cente de la Cnac et de l�Ansej, estiment, de leur c�t�, les repr�sentants de ces deux institutions.