C�est hier qu�a eu lieu l�inauguration du Salon international du livre d�Alger dans sa quatorzi�me �dition par le pr�sident de la R�publique, accompagn� des membres du gouvernement, notamment Khalida Toumi. Il a fait un tour des stands, s�arr�tant bri�vement au niveau de certains dont l�Anep, Alpha, Opu, Gallimard, Daliman, Casbah et le stand saoudien o� des explications lui ont �t� fournies par les organisateurs. Le salon a, rappelons-le, �lu domicile cette ann�e au complexe du 5-Juillet, sous un chapiteau, au profit d�une nouvelle organisation. Apr�s le d�part du pr�sident de la R�publique, une rapide conf�rence de presse a �t� improvis�e avec Khalida Toumi suite aux nombreuses questions des journalistes pr�sents, relatives � la d�localisation du salon, � son organisation, � son opacit�, � la censure, au livre de Poutakhine et � la convocation des libraires d�Alger par la police lundi dernier suite � la vente de cet ouvrage. Khalida Toumi s��tait �emport�e� en disant sa tristesse et sa col�re devant les articles �crits par la presse sur ce salon. Elle s�est dite �triste� voire tr�s triste que jusqu'� pr�sent, aucun journaliste, aucun article n�ait r�ellement port� sur les probl�mes de fond concernant ce salon. Elle aurait aim� lire, dira-t-elle, des informations sur les achats de droits, les ventes de droits, le nombre de livres vendus et de livres expos�s. Des questions occult�es, d�apr�s elle, au profit de papiers plut�t pol�miques, concernant le co�t du salon par exemple. Pourtant, dira-t- elle, le salon est � sa quatorzi�me �dition et � aucun moment cette question n�avait �t� pos�e. Pour rappel, ce salon n�a �t� institutionnalis� que cette ann�e o� il est pass� sous la tutelle du minist�re de la Culture. Concernant l�organisation, la ministre de la Culture a assur� que celle-ci s�est faite dans une totale transparence. L�autre point qui a focalis� l�attention est la censure du roman Poutakhine. La ministre de la Culture a assur� qu�il n�y a aucune censure au salon et que tous les �diteurs pourront le confirmer. Il y a des proc�dures et des r�gles que chacun doit respecter, comme cela se passe dans tous les pays. Concernant les libraires retenus quelques heures dans un commissariat suite � la vente du roman de Mehdi El Djaza�ri, elle a affirm� ne pas �tre au courant. Khalida Toumi a, par ailleurs, longuement parl� de l�apport de son minist�re pour donner au livre sa v�ritable place dans ce pays et redynamiser l�industrie du livre, voire la cr�er puisqu�elle est inexistante.