Le dossier de la culture revient, une d�cennie apr�s, � l�ordre du jour des sessions de l�APW. Dans une wilaya o� l�inculture bat son plein, il n�est pas �tonnant de voir l�guer au second plan un secteur consid�r� par tous comme �tant celui du folklore et de la fantasia. Rentr�e scolaire, enseignement professionnel et universitaire, campagne moisson-battage, budget primitif 2010 et secteur de la culture ont �t� donc les points inscrits � l�ordre du jour de cette session qui n�a dur�, en tout et pour tout, qu�une seule journ�e (le 28 octobre). Si pour les premiers points cit�s, seuls des bilans chiffr�s ont �t� pr�sent�s, sans d�bat et sans interventions, celui de la culture, par contre, a enregistr� une dizaine d�interventions relatant chacune, la propre conception que se fait l�intervenant de ce parent pauvre de la vie de tous les jours des Alg�riens. Pourtant, la wilaya de Mila a connu, ces derni�res ann�es, un essor consid�rable dans la r�alisation d�infrastructures culturelles, que m�me des wilayas plus nanties les lui envient, � commencer par la somptueuse maison de la Culture, la vingtaine de biblioth�ques communales, la biblioth�que r�gionale (annexe de la Biblioth�que nationale du Hamma), le centre culturel, etc. M�me le wali, dans son intervention, en a fait l��loge soulignant les innombrables efforts consentis malgr� le peu de moyens, surtout humains, dont il dispose ; en insistant sur le m�rite �des soldats de l�ombre� qui y travaillent d�arrache-pied pour redorer le blason terni par les vicissitudes du temps et de l�homme, d�un h�ritage inestimable que repr�sente la vieille ville � berceau des civilisations plurielles les plus prestigieuses � faisant allusion, bien s�r, � l�Association des amis du vieux Mila, que pr�side l��minent professeur, enfant du terroir, Abdelaziz Segueni.