Selon le porte-parole du Syndicat national des praticiens de la sant� publique (SNPSP), le docteur Merabet, une meilleure adh�sion a �t� enregistr�e au deuxi�me jour de gr�ve des m�decins g�n�ralistes. Apparemment, les m�decins gr�vistes ne sont pas pr�ts � l�cher prise, jusqu�� satisfaction de leur plate-forme de revendications. Hier, au deuxi�me jour du mouvement de d�brayage, un taux de suivi de 87% a �t� enregistr�, contre 82% au premier jour de gr�ve. Ainsi, les m�decins g�n�ralistes affili�s au SNPSP ont r�pondu � l�appel de la gr�ve avec un taux de 87 % � El-Tarf, 85% � El-Oued, Sidi-Bel-Abb�s et Oum-el- Bouaghi, ainsi que 83 % � Constantine, 82 % � Alger et 81 % � Annaba. Le plus fort taux de suivi a �t� enregistr� dans la wilaya de Tizi-Ouzou avec 97%, suivie de Skikda (95,4%), B�ja�a (93 %) et Blida (92 %). Le taux le plus faible a �t� enregistr� dans la wilaya d�Oran avec 65 %, contre 68 % � Jijel et � Mostaganem, 75 % � M�sila, 77,5 % � Gharda�a et 78 % � Adrar. Pour le porte-parole du SNPSP, �il est vraiment r�confortant de constater une meilleure adh�sion au deuxi�me jour de protestation�. Cela, a-t-il poursuivi, �d�montre la l�gitimit� de l�action et la justesse des revendications, ainsi que la d�termination des praticiens de la sant� publique � maintenir la gr�ve jusqu�� satisfaction de leurs dol�ances�. Mais en parall�le, ajoute le docteur Merabet, �nous sommes vraiment d��us de ne voir aucune r�action de la part du minist�re de la Sant� qui affiche toujours le m�me m�pris et une attitude d�insouciance totale � l��gard de la corporation�. Pour rappel, les principales revendications des gr�vistes consistent en la promulgation du statut particulier des praticiens de la sant� publique et l�association du partenaire social � la confection de la mouture pr�sent�e aux services du gouvernement, ainsi que l�ouverture de n�gociations sur le r�gime indemnitaire et son application, avec effet r�troactif, au 1er janvier 2008. Enfin, il est � signaler que cette gr�ve sera reconduite chaque semaine, � raison de trois jours (lundi, mardi et mercredi), durant un mois. Apr�s l�expiration du d�lai, si aucune initiative de la part de la tutelle ne vient � r�conforter la situation, le SNPSP, affirme son porte-parole, organisera un congr�s extraordinaire durant lequel il sera d�cid� des suites � donner � ce mouvement de protestation.