La facult� des sciences de l�ing�nieur FSI de l�universit� M�hamed-Bougara de Boumerd�s abrite, du 23 au 25 de ce mois, le troisi�me symposium maghr�bin sur les argiles (SMA III 2009). Des chercheurs des trois pays du Maghreb (Alg�rie, Maroc, Tunisie) et de France pr�senteront quelques indications sur leurs travaux de recherche. Le comit� scientifique que pr�side Mme Chemani de la facult� des sciences de l�ing�nieur a programm� pas moins de 60 interventions. Faut-il rappeler que l�argile est l�un des premiers mat�riaux que l�humain a utilis� dans la vie de tous les jours. A l�heure actuelle, l�argile est impliqu�e dans plusieurs secteurs d�activit�, notamment le g�nie civil et la construction, l�agriculture et l�agroalimentaire, les mines, les hydrocarbures, la pharmacologie... On conna�t l�utilisation des argiles dans le processus de production des c�ramiques. La n�cessit� de la performance industrielle et le d�veloppement a pouss� les chercheurs � ouvrir des pistes dans le domaine technologique pour mieux ma�triser les argiles. La n�o c�ramique, explique Mme Chemani, organisatrice de ce symposium, a fait son apparition pour combler des besoins dans les secteurs de pointe. Les chercheurs dans le monde de l�industrie ont alors mis en place la nanotechnologie, la nanocomposite. L�obligation de produire selon les normes �cologiques impose �galement la ma�trise de la technologie des nanos. Il est certain que les pays maghr�bins ont chacun un capital exp�rience dans le domaine des argiles qu�il peuvent mettre � contribution pour consolider leur coop�ration dans ce domaine. Questionn�e sur le niveau de la recherche dans ce domaine en Alg�rie, Mme Chemani estime que les �quipements existent mais qu�ils ne sont pas rentabilis�s au mieux. �C�est aberrant de constater que des laboratoires ferment � 16h. Les exp�riences de recherches ne s�arr�tent normalement jamais. Je pense qu�il manque la motivation aux chercheurs. Quand ils constatent que leurs coll�gues des pays voisins sont pay�s 7 fois plus qu�eux, ils sont, par cons�quent, d�moralis�s�, dira-t-elle am�rement.