La 1ère conférence de la Refscime 2010 (Rencontre des femmes scientifiques méditerranéennes) a été ouverte lundi à l'université "20-Août 1955" de Skikda avec la participation de nombreuses chercheuses et conférencières nationales et étrangères. Les participantes se pencheront, deux jours durant, sur la question des femmes et la recherche scientifique (sciences exactes, techniques, humaines et sociales), et feront part de témoignages au sujet de l'intégration des femmes dans les domaines des sciences et de la technologie, ont indiqué les organisateurs. Cette première édition, organisé à l'initiative de la faculté des Sciences de l'ingénieur de l'université de Skikda et le LARMACS (Laboratoire de Recherche en Mathématiques Appliquées et Calculs Scientifiques), en partenariat avec les associations "Femmes et sciences" de Tunisie et de France, a pour objectif, a-t-on ajouté, "la mise en évidence des contributions féminines dans les domaines de la recherche scientifique ainsi que l'étendue de l'intégration des femmes dans le monde de l'industrie". Le Dr. Mounira Rouainia, doyenne de la faculté des sciences de l'ingénieur et présidente du comité d'organisation, a précisé que la dimension méditerranéenne de cette rencontre "sera certainement le précurseur de la création d'un réseau des chercheuses scientifiques méditerranéennes". L'universitaire Oum Kalthoum Benhacine, professeur à l'université El Manar de Tunis, a indiqué, dans une conférence intitulée "La place de la femme arabe dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique", que la science et la technologie "sont des disciplines majeures de notre époque, où la production des richesses indispensables au développement est liée à la production du savoir scientifique et à ses applications". Mme Benhacine a fait savoir qu'une "intégration paritaire de la femme arabe dans les sciences et sa contribution à l'élaboration du savoir scientifique et technologique est essentielle pour parvenir à un développement humain durable et égalitaire". Lors de cette manifestation qui a réuni une quarantaine de scientifiques des différentes universités du pays, de Tunisie et de France, des communications sélectionnées dans différents domaines de la recherche, ainsi que des témoignages sur des expériences féminines dans les domaines scientifiques devaient être présentés.