Alors qu�un pic est d�j� annonc� pour la pand�mie de grippe A/H1N1, la population est gagn�e par un vent de panique principalement d� � l�augmentation du nombre de d�c�s, ces derniers jours. Et ce d�autant plus que le minist�re de la Sant� communique de moins en moins sur le sujet. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Selon le minist�re de la Sant�, le nombre de personnes touch�es par la grippe A/H1N1 serait beaucoup plus important que celui r�v�l� par les analyses effectu�es au niveau de l�Institut Pasteur. De ce fait, le nombre de cas confirm�s concerne uniquement les personnes pass�es par les h�pitaux ou les centres de r�f�rence et souffrant d�un syndrome grippal. Devant cette situation et en cette p�riode hivernale propice � la propagation des virus, la population tente, tant bien que mal, de se pr�munir contre la contamination. Ce qui n�est pas chose ais�e du fait que, hormis les campagnes de sensibilisation sur les mesures d�hygi�ne � adopter, les autorit�s sanitaires n�ont pas �voqu� des comportements types � adopter, au niveau des �coles en particulier. Ainsi, le port syst�matique du masque de protection est al�atoire et ne concerne, dans la plupart des cas, que le personnel m�dical. Par ailleurs, ces derniers jours, les personnes souhaitant acheter des masques au niveau des pharmacies de la capitale repartent bredouillent en raison d�une p�nurie annonc�e dans plusieurs quartiers. Ainsi et alors que la situation devient de plus en plus pr�occupante, le minist�re de la Sant� a choisi de mettre en veilleuse la communication sur le propagation du virus, qui �tait pourtant r�guli�re et quotidienne au cours des derni�res semaines. Ainsi, l�envoi, notamment � la presse, des communiqu�s retra�ant la situation de la contamination par le virus A/H1N1 et le nombre de personnes touch�es ne sont plus syst�matiques et quotidiens. Il n�en demeure pas moins que la ru�e des personnes atteintes de syndromes grippaux vers les h�pitaux, les centres de sant� et m�me les praticiens priv�s a noy� les salles de r�ception au niveau des services hospitaliers, m�me en pleine nuit. Cette situation a fait qu'un tri a �t� d�cid� par les responsables de ces structures de fa�on � parvenir � une d�cantation des cas jug�s suspects par rapport � ceux li�s � des pathologies banales ou ne pouvant aboutir � une complication. Cette d�marche est dict�e par le nombre important de pr�l�vements quotidiens qui sont transmis � l�Institut Pasteur d�Alg�rie. Il en a r�sult� une lenteur dans le traitement des �chantillons et un retard dans la communication des r�sultats. Par ailleurs, les patients qui se pr�sentent au niveau des services hospitaliers avec des sympt�mes qui �voquent la grippe A/H1N1, mais qui ne font pas partie de la population � risque, ne b�n�ficient pas d�un pr�l�vement et sont trait�s en confinement � domicile.