Je refuse d��tre b�illonn� et r�duit au silence Je refuse d��tre emprisonn� dans la toile d�araign�e Je refuse d��tre d�sign� comme gibier de potence Je refuse de vivre les cauchemars que je craignais. Je refuse de devoir supporter tous ces malheurs Je refuse de compter les ann�es heure par heure Je refuse tous ces jours consum�s par l�horreur Je refuse de voir des braves et hardis qui pleurent. Je refuse d��tre d�poss�d� par tous ces rapaces Je refuse qu�il ne soit trouv� une de leurs traces Je refuse de voir tout un peuple d�laiss� en masse Je refuse d�appartenir � cette soci�t� qu�on casse. Je refuse d��tre in�vitablement conduit � la violence Je refuse qu�on ne consid�re jamais mes dol�ances Je refuse d��tre paralys� dans une �ternelle enfance Je refuse de devoir endurer encore des souffrances. Je refuse que mon histoire l�gendaire soit falsifi�e Je refuse que tous les faux documents soient notifi�s Je refuse de voir les sages d�cisions jamais ratifi�es Je refuse de suivre un horizon qui n�a pas �t� v�rifi�. Je refuse qu�il me soit dress� toutes ces barri�res Je refuse de quitter avec les harraga mes fronti�res Je refuse de ne pas avoir droit � la rente p�troli�re Je refuse des yeux band�s ignorant les lumi�res. Je refuse de donner ma voix � des opportunistes Je refuse que je sois rel�gu� � l�oubli et l�ignorance Je refuse de demeurer un simple nom sur une liste Je refuse de faire l�objet de cette double arrogance. B. Khelfaoui, Sa�da � BGAYETH BIEN N� MAIS... Ah ! Saldae ! Ah ! Naciria ! Ah ! Cit� des Hammadites ! Ah ! Bougie ! Ah ! B�ja�a ! Ah ! Bgayeth ! O� est ta culture ? O� est ton savoirvivre ? O� est ton histoire ? O� es-tu ? Que fais-tu ? Que deviens-tu ? O� sont tes vestiges ? O� se terrent tes tr�sors ? O� se cachent tes splendeurs ? Que sont devenus tes jardins ? O� sont pass�s tes sites ? O� sont parties tes traditions ? O�, quand, comment, pourquoi as-tu chang� ? O�, quand, comment, pourquoi t�es-tu d�guis�e ? O�, quand, comment, pourquoi t�es-tu n�glig�e ? Ah ! Belle cit�, refuge des �rudits ! Ah ! Ville historique, t�moin du pass� ! Ah ! Capitale l�gendaire au riche patrimoine ! Le port et la jet�e, le phare et le Cap Carbon, les Aiguades et les plages, la place du 1er-Novembre et la plaine, les squares et les parcs, La Casbah et les souks, les rues et les boulevards, le th��tre et le cin�ma, le sport et la musique... Le, la, les, un, une, des, des mots devenus des maux. O� se trouve ton �me ? Qu�est devenue ta vie ? O� est pass�e ta fiert� ? Jadis, la flamme de ta bougie rayonnait sur tout le territoire, et m�me au-del� des fronti�res ! Or, la cire a fondu, la lueur s�est �teinte, la chandelle est morte... Ah ! Bgayeth, que ne renais-tu de tes cendres comme le Sphinx de la mythologie ? R�veille-toi donc et ravive ta flamme ! De toi, tes enfants ne sont jamais las, et sache que pour toi, ils sont toujours l�... Khaled Lemnaouer ALG�RIE CH�RIE On ne peut pas croiser les bras Rester compl�tement muet Ne pas �crire un joli po�me, Pour ce beau et fantastique pays, Comme ne pas trouver la voix ; Pour chanter haut et fort ; Cette merveilleuse Alg�rie, Meurtrie sans m�nagement, Sans retenue durant des d�cennies, Par les hommes du s�rail, ainsi nomm�s, Sans aucun respect � la rivi�re de sang vers�, Par des millions des meilleurs de ses enfants Des si�cles durant et pour 2009 �a continue, Carrefour, sans complexe, de grandes civilisations... Contr�e, o� il te faut, seulement, une journ�e Pour vivre, pleinement, sans grand frais, Les quatre saisons de toute une ann�e. Rosier Belda MOISSONS DE VENT Une palmeraie lointaine o� je m�oublie, s'ass�che ma rivi�re et se lavent mes mots. J�y d�pose encha�n�s mes maux, quelques r�ves bris�s et des brins d'espoir et je m'�gare loin de moi loin du souvenir de toi J'�cris des berceuses que je me chante pour endormir l'ensorcelante maladie Du vent je fais des moissons que j'amasse les lib�rant au terme de la nuit quand le souffrant vit au soleil naissant je te sens �ternelle je te vois dans ses prunelles embrasant mon sang fr�le Aghiles A�t Mammar, Tizi-Ouzou BOUQUET DE FLEURS Abla, Fella, Lyna, Yasmine, Sara, Rymmel et R�cha, Plant�es dans un parterre, luxuriant, familial, Quel joli bouquet de belles fleurs, Une journ�e � citer ces fines roses et lys royal, Des noms chantonnant, la chamade, des c�urs. Un plaisir de les voir toutes faites d�un beau sourire. Leur rire, une merveille, qui vous colle, � jamais, � l�oreille. Leur passage et approche sont senteurs sans pareilles. Un bonheur d�une d�cennie � les voir s��panouir et grandir. Leur absence, un ciel morose et angoissant � l�extr�me, Une chemin�e, en hiver, sans feu p�tillant et r�chauffant. Venez sans fa�on contempler et admirer, Notre bouquet porte bonheur, Personnes sensibles, attention au c�ur. Rosier Belda � UNE PERSONNE QUI SE RECONNA�TRA Du pus psychologique dans ta psych�, abc�s de narcissisme en ton moi Peux-tu convenir que ton amour-propre disproportionn� te fasse courir A tel point que tu ne peux d�couvrir et d�finir La rouerie dans laquelle tu vires et de ne point saisir Que tu n�es gu�re en train de grandir Mais que ton ego en d�lire te fait r�tr�cir Je ne peux que me r�jouir quand je vois un vaniteux qui transpire Apr�s remise en question traduisant un repentir Faisant acte d�une volont� � se d�v�tir de son voilage de face pour en sortir Et d�en finir avec sa fausset� qui tend � salement le d�crire Et ce, dans le but de se gu�rir et commencer � m�rir Ce qui laisse entrevoir humble esprit en devenir Dans un sens d�ouverture en vue de s�accomplir. Hamza Moussaoui LA CLOCHE ET LE MUET La diane, sonnait Le tocsin on l'entendit Mais aussi le nourrisson En frisson. Du berceau, il parlait Tout tremblant, il disait : �Oh bon Dieu ! Toi qui es en haut des cieux Voyez ce que nous font ces barons Alli�s de Satan De l'enfer, ils nous guettent Et ils nous maltraitent. Du berceau au puits Il n'y a rien qu'une seule nuit. Les hommes ont perdu la raison Ils vont franchir les horizons. On a �t� le b�ton au vieux boiteux Il tombe, et rejoint ses a�euls. On perd la vigueur � la jeunesse Et son b�ton ses amours � la vieillesse Les femmes fardent ses cils Du henn� � la place du rimmel. Eve, son fils Ca�n l'a �ventr�e Et son propre fr�re, il l'a tu� On a �t� son pucelage � la fille Elle tombe et s'�vanouit. Et la vieille ne distingue la r�alit� Des contes de f�es. On a fait perdre aux imams la raison Aux noces, ils font la fun�bre oraison. Pr�s des tombes, on pouffe Et aux noces, de pleurs on s'�touffe. Les chr�tiens � tous venus Croient au retour de J�sus. On croit les sages devenus des fous furieux Et les fous des sages pieux. A ce qui nous veulent du mal, on leur offre des pr�sents Et ceux qui nous veulent le bien on les jette en prison. Au milieu des jours, on voit le noir Comme aux nuits obscures. On ne d�c�le le chant du rossignol De celui d'un corbeau qui croasse de traviole. Et rien des paroles du fiel De celles que sont faites tout sucre, tout miel....� Comme des forcen�s on se l�ve Pour rompre la tr�ve Et �ter cette parole divine A ce que nos visages se ravinent. Le nourrisson rendit, son �me, Quand il a vu s'entretuer les fils d'Adam. Tamsaout Farhat, 16 ans TA LANGUE ! �Contr�le SNG� - Langue de bois. - Langue fourchue. - Langue mielleuse. - Langue oui-oui. - Langue double face. �O.K ! Passez�. �Contr�le SNG�. - Langue bien pendue. - Langue multi-langues. - Langue non-non. - Langue pas dans la poche. - Langue qui ne fait pas car�me. �O.K ! Au trou�. �Contr�le SNG�. - Pas de langue. - Pas de nez. - Pas d'oreilles. �O.K ! R�sistant. Perp�te. Ahmed Zir PS. : SNG (Si Non Gare !) � la place de SVP