La plupart des grands projets de d�veloppement infrastructurel ont connu des surco�ts, des d�passements de d�lais, g�n�rant un gaspillage des deniers publics. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - La r�alisation des grands projets de d�veloppement infrastructurel �conomique et social manque de maturation, depuis l�id�e du projet jusqu�� son ach�vement. La plupart des grands projets financ�s sur le budget de l�Etat ont connu des surco�ts, des d�passements de d�lais et autres graves insuffisances. C�est ce que la Caisse nationale d��quipement pour le d�veloppement (Cned), op�rationnelle depuis 2005 et charg�e de l��valuation et du suivi d�une trentaine de grands projets, tous secteurs confondus et de l�assistance technique, a pu constater. Suite � une trentaine de visites sur terrain, effectu�es par les cadres de la Cned, des rapports assez critiques ont �t� pr�sent�s au minist�re des Finances et transmis aux ma�tres d�ouvrages et ma�tres d�ouvrages d�l�gu�s. Et d�autant que, lanc�s dans les secteurs du transport, l�hydraulique, les travaux publics�, ces projets repr�sentent un engagement financier de 3 000 milliards de dinars (environ 38 milliards de dollars), sur un total de 4 000 milliards de dinars. Soit 75 % du programme national d��quipement qui p�tit d�insuffisances av�r�es qui se traduisent par un gaspillage patent des deniers publics. Et c�est justement pour pallier cette carence, mieux rationaliser l�utilisation de ces deniers et d�en am�liorer l�efficacit� que la Cned a �labor� un guide de management des grands projets d�infrastructures �conomiques et sociales. Elabor� en collaboration avec la Banque mondiale et d�ex�cution obligatoire par les ordonnateurs de projets, ce guide est constitu� de trois principaux guides : un guide de maturation, un guide de suivi de la r�alisation et le guide de l��valuation r�trospective. A ce propos, la Cned s�est engag�e dans l��valuation r�trospective de divers projets dont le complexe hydraulique de B�ni- Haroun et l�a�roport international d�Alger. Mais aussi dans le renforcement de ses capacit�s d�intervention, la cr�ation d�une banque de donn�es et la mise en place du p�le de partenariat public/priv�. Il s�agit ainsi, selon le directeur g�n�ral de la Cned, Farouk Chiali, d��tre �tr�s attentif� � la d�pense publique. Et d�autant que l�Etat pr�voit d�investir 300 milliards de dollars � l�horizon 2014 dont 150 milliards de dollars de projets neufs. Cela m�me si le minist�re des Finances continue encore, selon son titulaire, Karim Djoudi, pr�sent � la c�r�monie de pr�sentation de ce guide, de travailler � l��laboration de la loi de r�glement budg�taire (pr�paration d�un tableau de bord en mati�re d�ex�cution des d�penses publiques depuis 1982) ainsi que de poursuivre la r�forme budg�taire. Comme Karim Djoudi n�a pas �cart� l��ventualit� d�une loi de finances compl�mentaire pour 2010 si les conditions l�imposent C. B. LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D�ARGENT 520 d�clarations de soup�on �mises Le Groupe d�action financi�re internationale (GAFI) soumettra prochainement un rapport pr�cis sur les actions prises en Alg�rie dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d�argent et le financement du terrorisme. Il s�agit, ainsi, d��valuer le degr� de r�activit� des institutions financi�res alg�riennes dans le combat contre le ph�nom�ne des transferts illicites de capitaux. En notant que l�Alg�rie, qui est membre associ� du GAFI, a mis en place une cellule de traitement du renseignement financier (CTRF), charg�e de traquer toute forme de blanchement d�argent et crime organis�. D�j� 520 d�clarations de soup�on ont �t� �mises aupr�s de la CTRF notamment par les banques. C. B. CR�DIT IMMOBILIER Le nouveau dispositif effectif durant le 1er trimestre Le nouveau dispositif de facilitation de l�acc�s aux cr�dits immobiliers sera effectif durant le 1er trimestre 2010. Selon le ministre des Finances, Karim Djoudi, les textes d�application relatifs � ce dispositif et pr�vus par la loi de finances compl�mentaire pour 2009 sont au stade de la �finalisation� et en voie de publication, �sous peu�. En rappelant que ce dispositif concerne l�octroi de pr�ts du Tr�sor pour les fonctionnaires, � un taux d�int�r�t de 1 % pour la construction, acquisition et extension de logements. Il concerne �galement l�octroi de pr�ts bonifi�s pour d�autres tranches de revenus moyens.