Les sections syndicales UGTA des r�sidences universitaires ont entam� une gr�ve de 3 jours � partir du 12 janvier 2010, pour exiger l�application du protocole d�accord sign� avec le directeur g�n�ral de l�Office national des �uvres universitaires, l�Onou, rest� lettre morte en d�pit des engagements pris vis-�-vis du conseil syndical signataire, indique une d�claration rendue publique et portant les cachets de 2 sections syndicales. Ces derni�res se plaignent �galement du comportement �pharaonique� du directeur des �uvres universitaires du centre dont elles d�noncent la gestion. Les 2 responsables de l�Onou et du Dou-centre ignorent les protestations des travailleurs, se moquant m�me de leurs revendications sociopro-fessionnelles l�gitimes, selon les propos des auteurs de la d�claration, qui s�affirment, par ailleurs, d�termin�s � faire valoir les droits des travailleurs en radicalisant, au besoin, le mouvement de protestation en cours. Rappelons que les sections syndicales du Snapap ont organis�, il y a quelques semaines de cela, un mouvement similaire appuy� par une plateforme de revendications socioprofessionnelles, tout en d�non�ant les travers de la gestion de la Dou-centre. Toujours � l�universit� Mouloud-Mammeri de Tizi- Ouzou, les �tudiants du d�partement des sciences politiques ont observ�, le lundi 11 janvier, une journ�e de protestation, d�cid�e au terme d�une assembl�e g�n�rale, pour exiger l�officialisation du d�partement vieux maintenant de 5 ans, l�am�lioration des conditions socio-p�dago-giques des �tudiants, la fin de la campagne de d�nigrement du comit� du d�partement, la dispense des �tudes en langue fran�aise, la suppression de la note minist�rielle privant les �tudiants ayant des notes inf�rieures � 11 de soutenir leur m�moire de fin d��tudes en violation de la charte de d�ontologie et d�autres r�glements en vigueur. Les protestataires exigent, par ailleurs, une documentation riche et vari�e, stigmatisant la biblioth�que actuelle trop �troite et pauvre en ouvrages. Les �tudiants, indique-t-on, sont priv�s de micro-ordinateurs, pourtant disponibles au niveau du d�partement, et de l�internet qui pourrait combler le manque d�ouvrages indispensables � une formation de qualit�. Le conseil de facult� qui pourrait redresser, autant que faire se peut, la gestion du d�partement confi�e jusqu � pr�sent aux enseignants figure parmi les principales revendications du comit� s�exprimant au nom de 3 000 �tudiants. Le favoritisme et la discrimination d�ordre id�ologique et vestimentaire caract�riseraient �galement le comportement de certains enseignants � l��gard des �tudiants, d�apr�s ce qui se dit parmi ces derniers.