Belcourt est le nom donn� � ce quartier en souvenir du premier entrepreneur � y avoir b�ti des maisons. Un quartier populaire, travers� par un axe principal, la rue de Lyon, aujourd�hui Mohamed-Belouizdad. Halles centrales A l�origine, elles se situent au march� de la Lyre. A partir des ann�es 1930, les Halles centrales furent d�m�nag�es � la rue de l�Union (actuellement rue Mohamed-Bougherra), dans un espace autrefois occup� par d�anciens abattoirs. Cette rue grouillante et commer�ante est aujourd�hui r�put�e pour son march� populaire, march� t�na�che (le march� de midi), heure � laquelle le march� est cens� fermer ses portes. March� El-Aguiba Comment �voquer Belcourt sans faire r�f�rence � son c�l�bre club sportif, le cercle CRB aux couleurs rouge et blanc, au march� El Aguiba �la petite c�te�, � la station t�l�ph�rique Sidi M�hamed, inaugur�e en 1956, reliant Belcourt � la cit� Diar El Mah�oul, au n� 93 de la rue de Lyon o� habitait Albert Camus avec sa m�re, et l��glise Saint Paul, Sainte-Rita construite en 1957 au boulevard Auguste- Compte (rue Nassira-Nounou) devenue la mosqu�e Nadi El Islah. Jardins Mara�chers Avant que les premi�res maisons ne sortent de terre, des jardins mara�chers s��tendaient � perte de vue � Belcourt. Les Mahonnais y cultivaient betteraves, choux-fleurs, artichauts et autres l�gumes. C�est l�, en rase campagne qu�atterrit �Tartarain de Tarascon�, h�ros du roman d�Alphonse Daudet, reconverti en un intr�pide chasseur de fauves, pensant avoir tir� un lion durant la nuit, l�infortun� chasseur d�couvrit au matin qu�il ne s�agissait que d�un pauvre bourricot. Cit� Mahieddine Cette cit� construite sur les plans de Roland Simounet �tait l�un des plus grands bidonvilles d�Alger. Elle fut �difi�e sur le domaine de la r�sidence ottomane de Tahar ben Ahmed ben Mahieddine, son propri�taire. Ce bidonville fut d�truit en 1958. Deux cent dix-neuf marches d�escalier attenant � la falaise d�El-Harcha m�nent � cette cit� o� �tait implant� le foyer des �tudiants de l�Ecole des beaux-arts dans les ann�es 1970. Sabrinal