Les services de la S�ret� de wilaya de Boumerd�s ont pr�sent� leur bilan annuel relatif aux activit�s de lutte contre la criminalit�, la d�linquance et les violations des r�gles d�hygi�ne publique, de l�urbanisme et de l�environnement. Comme � chaque bilan, sont exclus de ces statistiques les r�sultats de la lutte contre le terrorisme. On note une augmentation de 9,70% de la criminalit� par rapport � 2008 (959 dossiers trait�s et 609 personnes arr�t�es). Ces indications concernent 14 types de crime ou d�lit allant de l�homicide (3 cas en 2009) � l�escroquerie, en passant pas les coups et blessures volontaires et vols. Le commissaire Toufik, chef de la brigade �conomique, pense que la baisse des vols de v�hicules � 65 cas en 2008, 58 en 2009 � est due � la mise en place d�un fichier national (PDA) qui donne en temps r�el l�information sur les vols de voitures. Il est donc conseill� aux victimes de d�poser plainte dans les minutes qui suivent le constat. Elles auront peut-�tre une chance de r�cup�rer leurs v�hicules. L�officier affirme par ailleurs que le peu de r�sultats obtenus dans le secteur de la lutte contre le trafic des stup�fiants dans la wilaya de Boumerd�s est d� essentiellement au fait que la localit� est une simple r�gion de transit �Et puis les trafiquants se professionnalisent et emploient les m�mes m�thodes que les terroristes en mettant en place des r�seaux de soutien. Nous sommes oblig�s d�effectuer de longues investigations pour obtenir des preuves mat�rielles. Souvent le temps joue contre nous�, ajoutera-t-il. Questionn� par le Soir d�Alg�rie sur le squat des trottoirs des villes de la wilaya comme Bordj- Mena�el par des commer�ants ill�gaux qui �rigent, en toute impunit�, de v�ritables bidonvilles sur ces espaces publics, le commissaire principal Hazrech, chef de services de s�curit� publique et coanimateur de ce point de presse, ne manque pas de citer les 195 dossiers envoy�s en 2009 � la justice et les 250 lettres destin�es aux autorit�s locales. Il pense n�anmoins que le probl�me n�incombe pas uniquement aux services de s�curit�. �Imaginons que nous r�cup�rons et occuperons ces espaces le temps qu�il faut. D�s notre d�part, ces commer�ants reviennent. Nous pensons que les policiers n�interviennent qu�en dernier, d�s lors que les commodit�s comme des march�s de proximit� seraient rendues disponibles�, dira-t-il. Et de s��tonner par la suite : �Comment une ville comme Boumerd�s ne dispose pas de march� couvert ?�. Pour lui les normes d�am�nagement du territoire et d�urbanisation ne sont pas respect�es. �Les responsables lancent des projets sans penser aux mesures d�accompagnement comme l�implantation des march�s et des parkings. Ce n�est pas une faute de les avoir pr�alablement avertis. Mais dans les commissions nous n�avons qu�une voix.� Plus grave, l�officier a r�v�l� que des commer�ants de la municipalit� de l�ex-Rocher noir ont interdit � la commune de lancer des travaux d�am�nagements urbains sous pr�texte que les trottoirs sont leur propri�t�. C�est malheureusement l�Etat qui se fait d�pouiller de ses espaces et de son autorit�.