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EMPLOI � AIN-DEFLA
13 dispositifs et... du ch�mage
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 02 - 2010

La taux de ch�mage permet de diagnostiquer de fa�on objective l��tat de sant� de nos soci�t�s modernes. Selon que ce taux augmente ou diminue, ses effets sur la stabilit� de la soci�t�, avec ses crises ou ses accalmies, se ressentent ind�niablement.
Le ch�mage est � l�origine de la malvie, de l�autod�pr�ciation de l�individu comme il peut m�me constituer une menace pour la paix civile. Un grand nombre de jeunes munis de dipl�mes, m�me universitaires, versent de plus en plus dans le march� informel qui est souvent l�antichambre de la d�linquance. Il faut dire que la situation r�cente qu�a travers�e notre pays n�est pas ordinaire. La d�cennie 1990 a induit une d�structuration sociale grave dont les effets perdurent, aggrav�s par l�exode des populations, la destruction des unit�s productives, l'abandon des terres et une accumulation des fl�aux sociaux sans oublier les infrastructures de base �conomiques ferm�es et laiss�es � l�abandon. L�expos� que vient de donner le directeur de l�emploi de la wilaya de A�n- Defla, mardi dernier, dans la salle de conf�rences de la maison de la culture de A�n- Defla devant un parterre nombreux fait d'officiels, de l�ex�cutif de la wilaya au grand complet, d�un grand nombre de P/APC et de responsables d�associations diverses, apporte un �clairage sur la situation qui pr�vaut dans le domaine de l�emploi dans la wilaya de A�n-Defla. Il note que la population de la wilaya compte 793 730 �mes dont 75% sont des jeunes dont le quart est en �ge de travailler, soit 196 757 et ce, au 31/12/2009. Dans cette population en �ge de travailler, seulement un dixi�me a d�pos� dans les diff�rentes agences ANPE une demande d�emploi, soit 10,67%, qui repr�sente, selon le rapport pr�sent�, le taux de ch�mage actuel dans la wilaya de A�n-Defla. Un taux jug� tr�s positif eu �gard � celui �tabli en 1999, 27,70% ; 1999 �tant la fin de la d�cennie noire. Le rapport pr�sent� attribue cet infl�chissement du taux de ch�mage calcul� sur cette base � la mise en place de multiples programmes et de dispositifs pour l�emploi, programmes sectoriels et locaux. Par ailleurs, l�expos� constate que 72,26% des demandes d�emploi sont d�pos�es par des jeunes dont 34,16% sont de sexe f�minin. De plus, parmi ces demandeurs d�emploi, on enregistre 41,29% de dipl�m�s surtout des universit�s et des instituts, le reste �tant constitu� par ceux du niveau I, II et III, 27,81%, et 35,99% pour �les sans-niveau� A la lecture de ce rapport, un point fondamental semble avoir �t� omis : sur les 196 757 personnes en �ge de travailler, seulement 10,67% ont d�pos� une demande d�emploi. Et les autres, soit 90%, tous ceux qui n�ont pas formul� de demande ? Ontils perdu espoir ? L�enqu�te ne le mentionne pas. Ces param�tres de calcul ne sont pas les seuls qu�il faut prendre en consid�ration � notre sens. A ce sujet, on peut avancer deux exemples frappants : r�cemment, un concours pour le recrutement de 142 adjoints d��ducation a �t� organis� : pour les 142 postes, 5 043 candidats ont concouru soit environ plus de 36 candidats pour un poste. Le deuxi�me exemple, celui du lancement d�un concours pour 130 postes d�administrateurs � l��chelle de plusieurs wilayas du centre. Plus de 6 000 candidats ont particip� � ce concours dont 3 000 de la wilaya de A�n-Defla pour 64 postes et 2 500 de la wilaya de Tissemsilt. Le concours a �t� organis� � l�universit� de Blida, en deuxi�me s�ance, deux vendredis cons�cutifs. Ces deux exemples illustrent si besoin est la gageure � d�fier pour d�crocher un emploi stable. Faut-il citer aussi le concours pour le recrutement des notaires ou celui des huissiers de justice dont la presse nationale en a parl� ? Pourtant, ce ne sont pas les textes l�gislatifs qui ont manqu� ni les circulaires d�application ni autres d�crets, encore moins des dispositifs. Le rapport pr�sent� en d�nombre 13 en tout et le plus averti se perd dans les observations des intitul�s, ESIL - PAIS - CPE - PID-TUP-HIMO-ABC-DAIP, sans compter bien s�r les programmes Ansej-Angem- CNAC. Des dispositifs g�r�s par l�ANPE ou par la DAS, le dernier-n� �tant le CTA, contrat appel� le contrat de travaille aid�. L�Agence pour l�emploi paie indirectement � un postulant une ann�e de travail, contrat notifi� non renouvelable, � raison de 12 000 DA/mois et seulement dans une entreprise. Apr�s une ann�e, l�emploi reste li� au bon vouloir de l�entreprise publique ou priv�e. Combien de jeunes universitaires qui ont b�n�fici� du CPE (contrat de pr�-emploi) pendant 2 ans n�ont jamais �t� recrut�s pour autant � ce jour ? Des milliers ! Certains jeunes travaillent m�me depuis 8 ans dans des entreprises avec des contrats qu�on renouvelle tous les trimestres quand ce n�est pas tous les mois. Y-a-t-il pire pr�carit� ? Tout un chacun sait que l�emploi reste li� � l�investissement. Dans la wilaya de A�n- Defla, le secteur industriel tourne au ralenti avec les quelques unit�s qui restent : 2 laiteries, une sucrerie et quelques petites huileries. La grande industrie de l'agro-alimentaire ne pointe pas encore � l�horizon. Certaines unit�s ont �t� ferm�es comme celle de la Sonipec dont les machines sont � l�arr�t depuis longtemps ou d�localis�es comme celle la SN M�tal de Miliana (�lectro-m�nager). Dans le secteur de l�agriculture, des dizaines d�unit�s (�tables-bergeries-centre d�engraissement) continuent � subir les affres du temps, d�sert�es depuis longtemps par les agriculteurs. Dans le secteur du tourisme, tout est en friche par l�absence de volont� des �lus locaux ou de la direction du tourisme. Ce sont l� quelques secteurs qui avec plus d�initiatives peuvent g�n�rer des milliers d�emplois.

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