Les violences physiques et verbales � l��gard du corps enseignant ont atteint leur paroxysme dans nos �coles. Les relations entre l��l�ve et le professeur se sont consid�rablement d�grad�es. Ce ph�nom�ne a pris de l�ampleur ces derni�res ann�es, il resurgit dans quelques �tablissements scolaires de la wilaya de Guelma. Ces gestes sont commis le plus souvent par les �l�ves ou parents d��l�ves des 2e et 3e paliers. Les classes ont perdu leur s�r�nit� d�antan, rares sont les cours qui se donnent dans le calme, ils sont perturb�s par des cris, des grossi�ret�s et des sonneries de portables� et parfois par des bagarres. Les enseignants assistent impuissamment � ces actes outrageants qui d�gradent le climat scolaire. Nous avons rencontr� un professeur du secondaire dans un lyc�e du centre-ville qui affirme que les statistiques des cas d�agression sur les enseignants sont en de�� de la r�alit�. Il d�clare : �La majorit� des coll�gues ne d�noncent pas la violence dont ils sont victimes, ils se montrent beaucoup plus indulgents envers leurs �l�ves.� Selon ce dernier, c�est la raison pour laquelle ce fl�au est rel�gu� au second plan dans le chapitre de la lutte contre la violence scolaire. Les anciens �l�ves du lyc�e Mahmoud-Ben- Mahmoud et du coll�ge Mohamed-Abdou du centre-ville de Guelma se rem�morent, sans doute avec beaucoup de nostalgie, le bon vieux temps o� les enseignants �taient confort�s dans leur v�ritable statut de ma�tres. Ils dispensaient des cours de qualit� dans un climat de s�r�nit� et de respect mutuel. Tous les intervenants sont fortement interpell�s pour rem�dier � cette situation, puisqu�il en va de l�avenir de nos enfants.