Lalla, une production du Th��tre r�gional de Mascara, adapt�e de l��uvre les Bonnes de Jean Genet, a �t� pr�sent�e mercredi soir au Th��tre national Mahieddine- Bachtarzi (Alger) dans le cadre de l'initiative �Carte blanche�, men�e par le TNA et dont l'objectif est de faire conna�tre les activit�s des th��tres r�gionaux. D'une dur�e de 1h40, la pi�ce adapt�e par le metteur en sc�ne Khaled Belhadj met en sc�ne trois personnages f�minins, une riche ma�tresse de maison et deux s�urs employ�es comme bonnes chez elle. Ces deux bonnes, interpr�t�s par les com�diennes Meriem Allag et Iman Limani, font preuve d'une grande jalousie envers leur ma�tresse (r�le tenu par Ouarda Sa�m) dont elles imitent les gestes en les exag�rant, durant son absence. �Dans cette pi�ce, j'essaye d'aborder la probl�matique de la communication et des d�fauts tels que la crise de possession, la jalousie et la haine�, a indiqu� le metteur en sc�ne, qui, en adaptant cette �uvre a voulu, a-t-il dit, �rendre hommage � Jean Genet, un auteur progressiste qui avait soutenu la cause nationale durant la guerre de Lib�ration nationale�. Dans cette pi�ce, Khaled Belhadj a banni les accessoires de sc�ne tout comme il a mis l'accent non sur la gestuelle des com�diens mais sur l'espace �pour laisser, place au jeu des com�diens�, a-t-il dit. ` �J'ai utilis� une architecture irr�guli�re o� s'insinuent des perspectives donnant des ombres afin d'obtenir un produit assez expressif dans sa finalit�, a indiqu� le metteur en sc�ne qui a insist� sur les lumi�res afin, �d'accentuer le texte et l'expression des com�diens �, a-t-il pr�cis�. �Je voulais �viter la gestuelle gratuite des com�diens et faire plus dans l'interpr�tation en recherchant beaucoup plus l'int�riorit� des personnages �, a soulign� Belhadj qui a utilis� seulement deux couleurs sur sc�ne pour, a-t-il confi�, d�gager une plastique des corps plus prononc�e avec des clairs-obscurs de l'image �. �On est presque en train de travailler dans un laboratoire de photographie en noir et blanc�, a ajout� le metteur en sc�ne � propos des effets de lumi�re de cette pi�ce. Il faut rappeler que cette pi�ce de th��tre est plus qu�une trag�die, c�est un conte all�gorique qui s�inscrit dans le courant absurde. A propos de l��criture de cette pi�ce, Genet avait dit avoir �crit cette pi�ce comme une m�taphore de l'art dramatique. Tout est faux, tout est dans l'illusion dans l'exag�ration dramatique. En m�me temps, l'intrigue est passionnante et la forme tr�s originale... C'est un peu un �hyper th��tre�.