C�est aujourd�hui que d�bute la s�rie de gr�ves annonc�es par les syndicats autonomes du secteur de l��ducation. Ce mouvement de d�brayage intervient apr�s celui initi� au mois de novembre dernier et qui avait paralys� les �coles durant 21 jours. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le communiqu� du minist�re de tutelle rendu public cette semaine et appelant � l�apaisement n�a apparemment pas dissuad� les syndicalistes de renouer avec la protesta. Ils entendent protester, ainsi, contre les promesses non tenues de la tutelle concernant, notamment, la promulgation du r�gime indemnitaire. C�est le Snapest qui ouvre aujourd�hui le bal de la s�rie d�actions de protestation d�clench�es par les syndicats autonomes du secteur de l��ducation. Ainsi, et loin d�avoir apais� les esprits ou fait faire machine arri�re aux repr�sentations syndicales, le communiqu� diffus� par le minist�re de l�Education a suscit� l�indignation des travailleurs du secteur. Pourtant, � travers cet appel, le ministre de l�Education a demand� aux syndicats de faire preuve de patience avant la promulgation des textes attendus. Ce � quoi les syndicalistes ont r�pondu que les travailleurs du secteur sont las des promesses qui leur sont faites depuis d�j� deux ann�es, tout en exprimant leur col�re par rapport � la situation v�cue par le fonctionnaire dont le pouvoir d�achat ne cesse de se d�grader face � la flamb�e des prix. Le coordinateur du Snapest, M. Meriane Meziane, a d�clar�, � ce sujet, que la promulgation du r�gime indemnitaire ne semble pas se profiler � l�horizon, en d�pit des promesses r�p�titives de la tutelle. Par ailleurs, la r�union qui s�est tenue au si�ge du minist�re, la semaine derni�re, en pr�sence des syndicats autonomes, n�a pas donn� de r�sultats concrets, selon ces derniers. Se disant las de rester dans l�attente de la concr�tisation de leurs revendications, les syndicats autonomes du secteur ont opt� pour la protesta. Ceci bien que pour les diff�rentes gr�ves et sit-in pr�vus, les syndicats iront en rangs dispers�s, du fait qu�ils ne se sont pas entendus pour une action commune. Selon leurs propres d�clarations et m�me s�ils disent, pour la plupart, pr�f�rer un d�brayage en commun, rien de concret n�a encore �t� d�cid�. Ainsi, si le Snapest se dit pr�t � participer au sit-in pr�vu par le Conseil des lyc�es d�Alg�rie le 24 f�vrier prochain, le Satef exige, pour une quelconque action commune, un engagement �crit de la part des autres syndicats. Selon M. Sadali, porte-parole du Satef, les syndicats doivent s�engager � ne pas interrompre leur mouvement de protestation si leurs revendications ne sont pas compl�tement satisfaites. Il fait ainsi allusion � la d�cision prise par certains syndicats d�interrompre la gr�ve de novembre dernier pour entamer des discussions avec la tutelle. M. Sadali dira, � ce propos, que ces m�mes n�gociations ont �t� inefficaces et n�ont donc rien apport� de concret aux travailleurs du secteur de l�Education. Pour sa part, le repr�sentant de l�Unpef a pr�c�demment d�clar� que son syndicat n�ira vers une action de protestation commune qu�avec le Cnapest. De ce fait, ces deux syndicats ont opt� pour une gr�ve d�une semaine reconductible � partir du 24 f�vrier prochain. Ceci alors que le SNTE a d�j� entam� son action de protestation le 31 janvier dernier, durant quatre jours. Il reprendra le chemin de la protestation le 21 f�vrier, en m�me temps que le Satef. Pour rappel, la gr�ve qui a paralys� les �tablissements scolaires, tous paliers confondus, au mois de novembre dernier, a mobilis� des milliers de travailleurs du secteur sur le territoire national. Les syndicats exigent un maximum de bonne volont� du ministre de l�Education et choisissent ainsi de faire la sourde oreille aux appels au calme lanc�s par le premier responsable du secteur. Pour les syndicalistes, il est urgent que soient s�rieusement pris en charge les dossiers des �uvres sociales et de la m�decine du travail, ainsi que l�op�ration de transfert du dossier du r�gime indemnitaire vers la commission ad hoc. Il est, par ailleurs, � noter que suite � la gr�ve de novembre dernier, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a proc�d� � l�amendement de l�instruction n�3 du 30 septembre 2009 relative aux modalit�s de r�vision des r�gimes indemnitaires des fonctionnaires et agents contractuels. Ceci dans le but de tenir compte de la r�troactivit� des r�gimes indemnitaires des fonctionnaires et agents contractuels.