A partir du 16 février prochain, le secteur de l'éducation nationale connaîtra une nouvelle vague de protestation paralysant à nouveau les établissements scolaires. Dénonçant la non prise en charge de leurs revendications, les syndicats autonomes de l'éducation comptent renouer avec la grève et durcir le ton jusqu'à satisfaction de leurs doléances, en faisant abstraction des «dégâts» que cela causerait dans le secteur. A partir du 16 février prochain, le secteur de l'éducation nationale connaîtra une nouvelle vague de protestation paralysant à nouveau les établissements scolaires. Dénonçant la non prise en charge de leurs revendications, les syndicats autonomes de l'éducation comptent renouer avec la grève et durcir le ton jusqu'à satisfaction de leurs doléances, en faisant abstraction des «dégâts» que cela causerait dans le secteur. Des retombées néfastes dont ils se disent parfaitement conscients. Autrement dit, la menace d'une année blanche plane sérieusement avec ce retour à la contestation. A quatre mois seulement des examens de fin d'année, notamment le Bac, le BEM et l'examen de la sixiéme, les syndicalistes brandissent à nouveau les pancartes de grève. Selon des enseignants approchés, jeudi à Alger, il serait pratiquement impossible de rattraper les cours en cette période de l'année, particulièrement pour les classes d'examen. Cette nouvelle grève risque de compromettre l'année scolaire, ont-ils souligné. Pour leur part, les syndicalistes affirment que l'avènement de l'année blanche relève de la responsabilité des pouvoirs publics. «Il est vrai que l'année scolaire risque d'être compromise, mais on ne va pas renoncer à notre mouvement si l'on n'obtient pas des échos concrets de la part de la tutelle», a souligné hier M. Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest). Dans une déclaration au Midi libre, le syndicaliste a affirmé que la responsabilité d'une année blanche incombe à celui qui bloque le régime indemnitaire depuis janvier 2008. « Notre grève de 21 jours en novembre dernier n'a rien apporté. Les autorités ne veulent nullement régler la question du régime indemnitaire, elles veulent juste gagner du temps », a-t-il ajouté, affirmant qu' «ils ne renonceront plus cette fois-ci». En effet, suspendue le 26 novembre dernier après plus de quatre semaines consécutives, la grève des syndicats de l'éducation reprend à nouveau. Le Snapest a annoncé le 16 février prochain comme date butoir d'un débrayage d'une semaine reconductible. Le Conseil des Lycées d'Alger (CLA) et le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) ont exprimé leur détermination à aller vers un mouvement de grève, s'élevant contre les fausses promesses du ministre de l'Education. Cela dit, à peine rattrapés depuis le mois de novembre, les programmes scolaires risquent d'être chamboulés encore une fois. Les enseignants avaient du mal, rappelons-le, à rattraper les cours après le débrayage ouvert du mois de novembre. Les élèves, quant à eux, étaient obligés à étudier les samedi, mardi après-midi et autres grandes vacances d'hiver, au moment où ils se plaignaient des surcharges des programmes scolaires. Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a du pain sur la planche. Les responsables de son département sont donc invités à prendre les mesures adéquates pour prévenir toute éventuelle complication pour les classes d'examen. A. B. Des retombées néfastes dont ils se disent parfaitement conscients. Autrement dit, la menace d'une année blanche plane sérieusement avec ce retour à la contestation. A quatre mois seulement des examens de fin d'année, notamment le Bac, le BEM et l'examen de la sixiéme, les syndicalistes brandissent à nouveau les pancartes de grève. Selon des enseignants approchés, jeudi à Alger, il serait pratiquement impossible de rattraper les cours en cette période de l'année, particulièrement pour les classes d'examen. Cette nouvelle grève risque de compromettre l'année scolaire, ont-ils souligné. Pour leur part, les syndicalistes affirment que l'avènement de l'année blanche relève de la responsabilité des pouvoirs publics. «Il est vrai que l'année scolaire risque d'être compromise, mais on ne va pas renoncer à notre mouvement si l'on n'obtient pas des échos concrets de la part de la tutelle», a souligné hier M. Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest). Dans une déclaration au Midi libre, le syndicaliste a affirmé que la responsabilité d'une année blanche incombe à celui qui bloque le régime indemnitaire depuis janvier 2008. « Notre grève de 21 jours en novembre dernier n'a rien apporté. Les autorités ne veulent nullement régler la question du régime indemnitaire, elles veulent juste gagner du temps », a-t-il ajouté, affirmant qu' «ils ne renonceront plus cette fois-ci». En effet, suspendue le 26 novembre dernier après plus de quatre semaines consécutives, la grève des syndicats de l'éducation reprend à nouveau. Le Snapest a annoncé le 16 février prochain comme date butoir d'un débrayage d'une semaine reconductible. Le Conseil des Lycées d'Alger (CLA) et le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) ont exprimé leur détermination à aller vers un mouvement de grève, s'élevant contre les fausses promesses du ministre de l'Education. Cela dit, à peine rattrapés depuis le mois de novembre, les programmes scolaires risquent d'être chamboulés encore une fois. Les enseignants avaient du mal, rappelons-le, à rattraper les cours après le débrayage ouvert du mois de novembre. Les élèves, quant à eux, étaient obligés à étudier les samedi, mardi après-midi et autres grandes vacances d'hiver, au moment où ils se plaignaient des surcharges des programmes scolaires. Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a du pain sur la planche. Les responsables de son département sont donc invités à prendre les mesures adéquates pour prévenir toute éventuelle complication pour les classes d'examen. A. B.