Le minist�re de l�Armement et des Liaisons g�n�rales (MALG) a jou� un r�le tr�s important durant les diff�rentes �tapes de la guerre de lib�ration nationale. Son apport pour les accords d�Evian, selon Dahou Ould Kablia, pr�sident de l�Association des moudjahidine, de l�armement et des liaisons g�n�rales, �tait pr�pond�rant. �Gr�ce au MALG nous avons pu avoir des informations sur les conditions et les limites des n�gociations du c�t� fran�ais, lors des n�gociations d�Evian. Le MALG a �galement eu acc�s � tous les documents et d�cisions concernant le dossier p�trole, � savoir les concessions, les soci�t�s exploitantes, les champs p�troliers, les capitaux, la production,� �, a indiqu� hier Ould Kablia, au forum du quotidien Echaab. Selon lui, toutes ces informations ont aid� le GPRA dans ses n�gociations. Il rappelle ainsi, les diff�rents r�les de ce minist�re. Constituant les �services secrets� de la r�volution alg�rienne, cette instance �tait vers�e, en premier lieu, dans les renseignements. Elle assurait aussi l�acheminement du courrier de la r�volution et le d�placement des ministres. Quant aux transmissions, autre mission du MALG, le conf�rencier a affirm� que l�ALN a pu b�n�ficier d�une centaine de postes de transmission extr�mement d�velopp�s. �Ce mat�riel, dit-il, �tait exclusivement destin� � l�usage des arm�es de l�OTAN. M�me l�arm�e fran�aise ne d�tenait pas ce mod�le�. La radio nationale a �t� �galement initi�e et lanc�e par le MALG le 16 d�cembre 1956. Emise dans les trois langues � arabe, fran�ais et kabyle �, Ould Kablia affirme que son r�le consistait en �la propagande et l��mission de la voix psychologique alg�rienne contre la radio fran�aise ; la voix du bled�. Il a par ailleurs soulign� que Boussouf, qui �tait � la t�te du MALG, a pens� � former des cadres pour l�Alg�rie colonis�e et celle post-ind�pendance. �Soixante officiers pilotes sont rentr�s en Alg�rie apr�s l�ind�pendance, soit le double de ce que comptait la Tunisie, ind�pendante plusieurs ann�es avant nous�, a-t-il affirm�.