Bouleuro, dans son autoinstall�, Arrive devant un barrage. Ma�tre motard par l�odeur all�ch�, Lui tint � peu pr�s ce chantage : �Eh saha ! Monsieur Bouleuro. Que vous me semblez hors cr�neau ! Sans voir, si votre d�marrage Me rapporte un p'tit pourcentage, Vous n'�tes pas le chauffard de ces voies� A ces mots, Bouleuro est rest� sans voix Et pour montrer sa belle foi, Il ouvre un large sac et y glisse trois doigts. Le motard s�en saisit et dit : �Mon bon Monsieur, Apprenez que tout chauffeur Roule pour celui qui fait la loi sur la route : Cette le�on vaut bien quelques billets sans doute.� Bouleuro, ni honteux ni confus D�marra dare-dare et n�en parla plus. R. Z.,