Tata Aldjia, qui s�est faite discr�te ces derniers temps, hurle au t�l�phone de bon matin : �Je l�ai vu ! Je l�ai approch� ! - Mais qui donc ? - Zizou ! - Quoi, tu es � Alger ? - Oui, neveu ! On est venus en car et �a a �t� tr�s rapide gr�ce � la belle autoroute qui met la capitale � sept heures de notre douar ! J�ai emmen� les deux bambins de Barkahoum. Ils ont vu Zidane ! - C�est bien, tata. Les voyages forment la jeunesse� - Oui, mais j�ai pleur� sur l�autoroute et j�ai pri� Dieu de punir ceux qui nous ont fait du mal, ceux qui ont interdit aux pauvres gens comme nous d�avoir un cr�dit auto pour acheter une Maruti� - Ils voulaient a�rer la circulation car ces petites voitures qui sentent la craie et la sueur les g�naient� - Moi, la prochaine fois, je voterai pour Dominique Strauss-Kahn ! - Quoi ? Mais s�il se pr�sente, ce sera en France� - Je parle du FMI. Voil� des gens qui pensent � nous ! Ne viennent-ils pas de demander au gouvernement alg�rien de revenir au cr�dit auto ? Ma�mar Farah