A ce jour, pas moins de 40 millions de dinars ont �t� mobilis�s dans le cadre de l�op�ration d�embellissement de la ville d�Oran en pr�vision du GNL16 et les Oranais attendent toujours de retrouver l�image de la grande m�tropole que fut jadis Oran. Au niveau de l�APC d�Oran, les responsables affirment que les travaux de pr�paration avancent � un bon rythme et devraient �tre achev�s avant la fin du mois de mars. Pour information, un budget cons�quent, estim� � 30 milliards de centimes, a �t� d�bloqu�. Entre autres projets, la r�alisation de nouveaux trottoirs du centre-ville, en b�ton arm�, avec un co�t pour la premi�re tranche de 20 millions de dinars, pour une superficie de 5 340 m2. La seconde tranche de ce projet, actuellement au stade du choix de l�entreprise, concerne une superficie de 8 000 m2, pour un montant de 35 millions de dinars, dont 20 millions comme apport de l�APC d�Oran. Toutefois, ce nouveau �carrelage en b�ton arm� n�est pas du go�t des citoyens qui le trouvent laid. Effectivement, les trottoirs du centre-ville ont �t� recouverts d�une mati�re gris�tre uniforme. Les Oranais se demandent alors pourquoi retirer un carrelage aux couleurs vives pour le remplacer par cette couche gris�tre qui inspire la tristesse et la mis�re ? Une sorte de b�ton imprim� qui est souvent utilis� en France ou en Espagne mais avec une esth�tique tout autre, et en plus l�architecture � Oran ne cadre gu�re avec ce choix de trottoirs. Enfin une r�action officielle est venue mettre momentan�ment un terme � ces critiques. Il s�agit du SG de l�APC d�Oran qui a pr�cis�, lors d�un point de presse organis� en fin de semaine derni�re, �qu�il va y avoir une seconde couche, qui sera �tal�e sur le trottoir apr�s son nettoyage et avant son vernissage. Il ne va pas rester tel quel, comme le pensent les Oranais, sachant qu�il n�est pas beau � voir� . En attendant de voir le r�sultat final, m�me si face au fait accompli le citoyen n�a pas son mot � dire, les travaux d�embellissement se poursuivent � un rythme plus soutenu, en raison de l�approche du rendez-vous mondial, raison de tout ce branle-bas de combat.