Poursuivant ses activit�s dans le cadre de l�encadrement et de l�assistance envers les jeunes artisans et producteurs, la chambre d�artisanat et des m�tiers (CAM) B�ja�a-Bouira, en coordination avec la chambre du commerce Tikjda de Bouira et la chambre d�agriculture, vient de cr�er un consortium entre les trois chambres pour le lancement de nouveaux syst�mes productifs locaux ou SPL. L�id�e de ce consortium est venue, selon le DG de la CAM B�ja�a-Bouira, Zoulim Nour, apr�s les exp�riences r�ussies en mati�re des Nucl�us puis des SPL (Syst�me productif local) lanc�s � B�ja�a et Bouira pour la poterie et � Tizi-Ouzou autour des p�tes alimentaires, particuli�rement le couscous traditionnel. Ce lundi, lors du s�minaire tenu au niveau de la salle des conf�rences de la chambre d�agriculture, trois communications ont �t� donn�es. La premi�re portait sur le SPL de la poterie de B�ja�a- Bouira qui a �t� pr�sent�e par M. Berki Karim, et la deuxi�me a trait au SPL relatif aux p�tes alimentaires qui a �t� pr�sent�e par M. Hamitouche Djillali. Apr�s ces deux communications, M. Kheffache Kamel qui exerce comme expert et consultant aupr�s des entreprises surtout au niveau des PME et de l�artisanat, � Alger, s�est longuement attard� sur la notion du SPL, son concept et ses objectifs, � savoir la cr�ation d�un cadre pouvant aider un groupe de commer�ants ou d�artisans r�unis autour d�objectifs pr�cis tels que l�achat de la mati�re premi�re, la commercialisation du produit et son exportation, la lutte contre la falsification et la contrefa�on, etc., avant d�arriver � l�id�e souhait�e par tout le monde et qui sera une premi�re en Alg�rie : la cr�ation d�un consortium entre les trois chambres de Bouira. Ainsi, il dira que l�objectif premier de ce consortium est d�arriver � coordonner et r�unir des groupes d�artisans et autres professionnels surtout dans le monde agricole autour d�objectifs pr�cis mais qui d�passent le seul cadre de l�artisanat et qui touchent d�autres secteurs. Et pour l�exemple, l�ol�iculture pourrait �tre le premier jalon de cette coordination entre les trois chambres. En effet, la fili�re huile d�olive a besoin de beaucoup de partenaires pour r�ussir un saut qualitatif et quantitatif, que ce soit en termes de collecte, de conditionnement, de trituration, de commercialisation et d�exportation qu�en termes de r�cup�ration et de transformation des d�chets comme les tritons et les margines. Toutes ces actions n�cessitent l�implication de plusieurs acteurs venant de divers horizons et c�est l� que l�id�e d�une coop�ration entre les chambres de l�agriculture, de l�artisanat et du commerce, trouve sa raison d��tre. D�autres fili�res comme la pomme de terre, l�agrumiculture, les c�r�ales... pourront dans un futur proche b�n�ficier d�une coordination entre les trois chambres pour cr�er des SPL autour de ces produits afin d�aider les agriculteurs et les artisans vers�s dans la transformation de ces produits � s�entraider. En somme, et comme l�expliquera M. Kheffache, toutes ces actions contribueront � am�liorer les conditions de vie des artisans et des agriculteurs et � impulser une certaine dynamique de d�veloppement local ; une des pr�occupations du gouvernement alg�rien pour qui le d�veloppement local constitue la base du d�veloppement du pays.