C�est en pr�sence des repr�sentants du Snapo, de m�decins de la Cnas, des repr�sentants de la Casnos, ainsi qu�un grand nombre de pharmaciens, qu�a eu lieu, jeudi, au niveau de l�EHU du 1er-Novembre, une journ�e d�information organis�e par la Cnas � l�intention des pharmaciens et des m�decins prescripteurs. Le Dr Acheuk Youcef Chaouki, cadre � la Cnas, a dress� un bilan de la r�forme de la S�curit� sociale, en pr�cisant que l�instauration en 2006 du tarif de r�f�rence a permis de r�duire consid�rablement les d�penses du m�dicament, r�alisant, ainsi, une �conomie de 1000 milliards de centimes. Tout en vantant le syst�me de sant� sociale en Alg�rie comme �tant tr�s performant, de par son syst�me mais �galement par le nombre de personnes assur�es, l�intervenant �tayera ses dires par les chiffres : �L�Alg�rie compte 8 millions d�assur�s, soit 80% de la population.� Concernant les d�penses de sant�, le Dr Acheuk fera savoir � l�assistance qu�elles sont de l�ordre de 160,03 milliards de dinars, dont 79,7 milliards consacr�s aux produits pharmaceutiques, ce qui repr�sente, dit-il, 50% de la d�pense globale de sant�, en ajoutant que �chaque ann�e, 50 millions d�ordonnances sont rembours�es�. Abordant le tarif de r�f�rence, l�intervenant fera remarquer qu��avant sa mise en place, les d�penses en m�dicaments connaissaient un taux d��volution moyen de 18%, et en 2009, ce taux d��volution fut de l�ordre de 3,03%, soit un gain de 15%�. Concernant la diminution des m�dicaments remboursables, l�orateur dira que ce n�est que pure sp�culation : �En 2000, il y avait 897 DCI (d�nomination commerciale internationale), soit � peu pr�s 2 000 marques de m�dicaments remboursables, en 2009, il y avait 13 00 DCI, soit 3 500 marques de m�dicaments remboursables�. Durant le d�bat, les pharmaciens ont tous critiqu� le syst�me de mise � jour qui s�op�re chaque ann�e sur la liste des tarifs des m�dicaments, qui les p�nalise en raison du temps qui leur est impos� pour l�application de ces tarifs, d�o� il r�sulte un stock important de m�dicaments sur lesquels ils n�ont pas le temps d�appliquer la nouvelle tarification, que les grossistes refusent par la suite de reprendre. M�me si l�orateur fera remarquer que les grossistes doivent accepter de les reprendre et que, concernant l�application des nouveaux tarifs pour chaque ann�e, le pharmacien dispose de trois mois pour le faire, les concern�s estiment que concr�tement ces r�gles ne sont pas appliqu�es. Les pharmaciens ont �galement abord� l��ternel probl�me des marges b�n�ficiaires qui n��voluent toujours pas, l�intervenant fera remarquer qu�en parall�le le pharmacien a droit � des majorations. L�on saura que des rencontres similaires devront avoir lieu dans d�autres wilayas du pays afin de maintenir le dialogue avec les pharmaciens et mieux les informer sur les r�formes de la s�curit� sociale et l�impact du tarif de r�f�rence.