Les dépenses de remboursement de l'assurance maladie à l'échelle nationale sont en constante hausse. Plus de 50 millions d'ordonnances sont remboursées chaque année par la sécurité sociale. Pour endiguer cette saignée, le ministère du Travail et de la Sécurité sociale a mis plusieurs réformes sur rails où sont en voie de finalisation, nous dit-on, le tiers payant et conventionnement des pharmaciens, cliniques privées et transporteurs sanitaires, le système de la carte à puce informatisée Chifa, le conventionnement des prescripteurs et le tarif de référence. C'est ce que nous retiendrons d'emblée de la journée d'information, organisée par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale, représenté par le Dr Acheuk Youcef-Chawki, qui a eu lieu mercredi passé au niveau de la salle des conférences de la wilaya de Guelma, ciblant médecins prescripteurs et pharmaciens des secteurs public et privé et mouvements associatifs d'aides aux malades chroniques de la wilaya de Guelma, et dont le thème a été « Le tarif de référence ». Dans sa communication introductive, Dr Acheuk dira : « La pérennité de la sécurité sociale est intimement liée à l'adhésion des médecins dans le choix des prescriptions. Les médicaments génériques sont tous aussi efficaces que ceux fabriqués à partir d'une molécule mère ». Et d'ajouter : « Nous avons réussi à économiser 500 millions de dinars pour un seul médicament générique prescrit. Les pharmaciens peuvent dispenser au patient un générique à la place du médicament princeps prescrit par le médecin ; c'est ce qu'on appelle le droit de substitution des pharmaciens ». En clair, le transfert des prescriptions vers d'autres produits reconnus similaires aurait un impact positif conséquent sur les sommes remboursées par la sécurité sociale. Ne l'entendant pas de cette oreille, certains avis contradictoires concernant le médicament générique ont été signalés par des pharmaciens et médecins présents dans la salle.