�Le FLN est un parti politique et non pas une association caritative. Oui ! Il y a eu une comp�tition, parfois rude, entre les militants lors du congr�s et c�est tout � fait normal.� C�est Abdelaziz Belkhadem qui le dit. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Hier, � l�occasion de la conf�rence de presse qu�il a anim�e au si�ge du parti � Hydra, au lendemain de la cl�ture du 9e congr�s du FLN, le SG du FLN semblait plus � l�aise que jamais. Consid�rablement renforc� dans son poste, il a en plus r�ussi � se faire �lire pour une dur�e de cinq ans avec impossibilit� mat�rielle pour le comit� central de le destituer. De m�me qu�il a saisi l�opportunit� du congr�s pour �absorber� les contestataires introduits au comit� central. Un comit� central enti�rement acquis au pr�sident du parti, Abdelaziz Bouteflika. �Oui, le pr�sident a suivi de bout en bout et en d�tail tous les travaux de notre congr�s�, reconna�t Belkhadem avant d�ajouter : �Soyez certains, s�il �tait contre n�importe quelle d�cision, nous ne l�aurions jamais prise. C�est normal, il est le pr�sident du parti.� Une question fusait de la salle �A-t-il accept� ce poste ?� L�orateur r�pond comme suit : �A moi de vous retourner la question : �L�avez-vous entendu quelque part refuser ce poste ?� M�me clart� s�agissant du programme du FLN : �Nous ne le cachons pas. Oui, notre programme c�est celui du pr�sident de la R�publique, pr�sident du parti.� Il faut dire aussi que le message de Bouteflika au congr�s du FLN ne souffrait aucune ambigu�t�. Il se voulait une s�rie d�orientations qui tracent la ligne de conduite du parti et chacune de ces orientations est exprim�e sous le mode d�injonction. Chacune commen�ait, en effet, par un cinglant �il faut !� D�ailleurs, au niveau de la direction du FLN, l�on ne cache pas une manifeste satisfaction. �Le message de Bouteflika est en r�alit� un d�saveu � Ouyahia et au RND ainsi qu�au MSP. Il a choisi son camp�, nous avoue un proche � Belkhadem. Et ce dernier, en tout cas, ne s�encombre plus de formules pour s�attaquer au Premier ministre. �Qu�il dise ce qu�il veut !� r�pondra-t-il par exemple � une question qui revenait sur la derni�re accusation de Ouyahia, visant ouvertement le FLN, �qui fait du nationalisme un fonds de commerce�.