Sidi-Bel-Abb�s pourra probablement �tre un centre de r�f�rence pour les sid�ens. En attendant la r�alisation en grande dimension du projet, un centre de consultation r�cemment am�nag� au niveau du service infectieux est d�j� op�rationnel et des sp�cialistes dont des psychologues prendront en charge les malades. Par ailleurs, mercredi dernier, le comit� national de lutte contre le VIH, en collaboration avec le service infectieux du CHU et de la facult� de m�decine, a organis� deux journ�es internationales de formation sur le sida autour du th�me �Manifestation clinique du sida� au niveau de l�auditorium de l�universit� Djilali-Liab�s de Sidi-Bel-Abb�s et ce, pour la 2e ann�e cons�cutive. Cette importante manifestation a enregistr� 350 participants dont des conf�renciers de France, de Tunisie, du Maroc et de sp�cialistes des CHU du territoire national. Le Pr Lachhab Abdelmadjid, du service infectieux du CHU de S�tif, a ax� son intervention sur la pand�mie du sida qui malgr� la disponibilit� de tous les moyens pour une prise en charge des malades continue � enregistrer des cas. L�orateur �voquera les tabous qu�il faut casser autour de la maladie et mettra l�accent sur la pr�vention pour stopper l��pid�mie et r�duire son incidence. �Les malades, indiquera-t-il, �chouent � l�h�pital dans un �tat avanc�, car ils font un d�ni de leur maladie de crainte d�une exclusion par leurs proches et par la soci�t�. Il faut encourager les malades � se rapprocher des structures m�dicales.� Le m�decin-chef du service infectieux du CHU de Sidi-Bel- Abb�s, le Dr Tabet Derraz, abordera l�objectif de ces journ�es qui est la vulgarisation de l'�pid�mie jusque-l� un sujet tabou. Elle dira que la maladie devra �tre approch�e d�une mani�re scientifique et qu�il est imp�ratif d�informer les populations et le personnel m�dical sur sa gravit� et acqu�rir le plus de connaissances sur la pathologie. Un autre intervenant, un professeur de virologie venu du Maroc, a mis lui aussi l�accent sur les diff�rents tabous qui occultent la maladie chez les jeunes et moins jeunes en citant des exemples bien pr�cis pour illustrer sa conf�rence. D�autres conf�rences ont port� sur la pr�vention du sida et les tabous qu�il faut lever pour emp�cher l'expansion de la maladie. Il convient de noter que Sidi-Bel-Abb�s, en termes de nombre de personne infect�es, vient en t�te, suivie de la localit� de Telagh. Ces 5 derni�res ann�es, 50 cas ont �t� enregistr�s dont 13 b�b�s contamin�s par la m�re durant la grossesse. A. M. Atteint d�une p�ritonite, un SDF secouru 4 jours apr�s Un SDF souffrant de douleurs abdominales et de fi�vre des suites d�une p�ritonite a �t� retrouv� 4 jours apr�s le d�but des malaises au centre-ville de Sidi-Bel-Abb�s et �vacu� vers les UMC du CHU Hassani-Abdelkader o� il a �t� directement admis au bloc op�ratoire. Le malheureux a pass� plusieurs jours � se tordre de douleurs, dans l�indiff�rence, sur le trottoir lorsqu�une personne de passage a eu le r�flexe de s�approcher de lui et de s�inqui�ter de son �tat avant d�alerter les secours. A. M. D�fenestration d�une fille de 16 ans Dans la soir�e de mardi dernier, une adolescente �g�e de 16 ans s�est d�fenestr�e � partir de son domicile parental sis au centre-ville du chef-lieu de Sidi-Bel-Abb�s. La victime, dans un �tat critique, a �t� admise aux UMC du CHU Hassani- Abdelkader. Une enqu�te a �t� ouverte pour d�terminer les circonstances de ce drame. Par ailleurs, en pr�vision de la saison du printemps, durant laquelle ces gestes d�sesp�r�s chez certaines personnes connaissent une hausse, le CHU de Sidi-Bel-Abb�s a mis en place une cellule pour la prise en charge psychologique des d�prim�s et des personnes ayant des tendances suicidaires.