Le d�veloppement d�un v�ritable tissu de sous-traitance industrielle et de services reste encore � consolider, d�autant que les capacit�s nationales demeurent encore mal ou peu valoris�es. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le ministre de la PME et de l�Artisanat, Mustapha Benbada, a donn� le la, hier au Palais des expositions (Pins-Maritimes), � la 1re �dition du Salon Algest 2010 (Alg�rie Soustraitance). Etal� sur quatre jours (du 3 au 6 mai 2010), ce salon international est organis�, sous le patronage du pr�sident de la R�publique, par le World Trade Center Algeria, la Bourse alg�rienne de sous-traitance et la Bourse de l�Est � Nancy (France) notamment. Pr�s d�une centaine d�entreprises nationales et �trang�res participent � ce salon au cours duquel 800 rencontres d�affaires sont pr�vues. L�occasion pour M. Benbada de revenir sur la cr�ation d�un Centre national de la sous-traitance, une option prise dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. Selon le ministre de la PME, l��tude de faisabilit� de ce centre est en cours. Un groupe de travail a �t� ainsi lanc� avec la collaboration de la Soci�t� nationale des v�hicules industriels (SNVI), le groupe Cevital ainsi que des entreprises de travaux publics, de l�industrie ferroviaire et de l�industrie militaire. Dot� de 250 millions de dinars, ce centre devrait contribuer � une meilleure structuration du tissu sous-traitant actuel. Un tissu qui reste n�anmoins mal organis�, mal connu. Cela m�me si l�on recense quelque 500 op�rateurs dans les domaines cit�s ci-dessus, voire quelques milliers en comptabilisant les autres secteurs d�activit�s dont les services. Dans ce contexte, le cap est mis sur la construction d�un p�le d�entreprises sous-traitantes dans le domaine de l�automobile et du v�hicule industriel. Or, les capacit�s nationales demeurent encore mal ou peu valoris�es. Il s�agit, donc, de rem�dier � cette insuffisance en impulsant une �politique active�, dira M. Benbada. En aidant les entreprises � mieux s�organiser, am�liorer leur comp�titivit� et leur d�marche d�innovation, et parvenir � d�velopper des partenariats bas�s sur de v�ritables transferts de technologies et savoir-faire. Comme il est question de booster davantage le secteur de la sous-traitance par le biais de mesures r�glementaires adapt�es, et la r�vision du code des march�s publics. C. B. VENTE AUX ENCH�RES PUBLIQUES 82 % de taux de r�alisation La concession d�actifs industriels par la vente aux ench�res publiques donne des r�sultats positifs. Sur une cinquantaine d�actifs mis en concession, 44 ont �t� d�j� vendus, selon la directrice g�n�rale de l�Agence nationale d�interm�diation et de r�gulation fonci�re (Aniref). Selon Mme Mokraoui, l�adh�sion des investisseurs est certaine, d�autant que le prix moyen de la vente est de 400 dinars le m�tre carr�.