Tandis que l'Arabie saoudite mène une guerre inégale contre les civils au Yémen, son ami le président américain prépare l'instauration de l'ambassade de son pays à El Qods. Le président américain préparerait un discours pour mercredi prochain pendant lequel il proclamerait El Qods capitale d'Israël. Cette proclamation pourrait remettre en cause plusieurs décennies de la politique américaine au Golfe. Cette décision de Donald Trump marquerait une rupture avec la politique de ses prédécesseurs. Le président américain devrait prononcer, mercredi, un discours dans lequel il annoncera reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël, a indiqué un haut responsable américain, cité par la presse. Les prédécesseurs de Donald Trump à Washington ont tous insisté avant lui sur le fait que la question du statut d'El Qods ne pouvait être décidée que dans le cadre de négociations de paix. Israël s'est emparée de la partie est, arabe, de Jérusalem en 1967, et l'a annexée par la suite. Cette décision n'est pas reconnue au niveau international. Israël estime la totalité de la ville comme étant sa capitale. De leur côté, les Palestiniens revendiquent El Qods Est comme la capitale de leur futur Etat. Le Congrès américain a adopté en 1995 une disposition qualifiant El Qods de capitale d'Israël, mais tous les présidents américains, républicains et démocrates, ont jusqu'à présent recouru à leurs prérogatives pour maintenir l'ambassade à Tel Aviv. Néanmoins, l'ambassade des Etats-Unis en Israël ne devrait pas immédiatement être déménagée de Tel Aviv à El Qods. Donald Trump devrait à nouveau signer un texte valable six mois, comme il l'a fait en juin, maintenant provisoirement l'ambassade américaine à Tel Aviv. Les gouvernements des pays arabes et occidentaux de Washington ont plusieurs fois appelé Trump à ne pas installer l'ambassade américaine à El Qods car cela reviendrait à une reconnaissance de fait des revendications d'Israël sur la totalité de la ville. Le président américain a, dès la candidature à l'élection présidentielle, noté qu'il a l'intention d'instaurer l'ambassade de son pays à El Qods. De nombreux pays, arabes et occidentaux, ont dénoncé l'initiative et noté qu'elle ne bénéficie pas à la paix engageant la Palestine et Israël. La politique pro- Israël menée par le président américain a encouragé le premier ministre Netanyahu à continuer la colonisation des terres de la Palestine. Netanyahu, accusé de corruption en Israël, tente, par la colonisation, à gagner à sa cause la population. Le rôle joué par l'Arabie saoudite est néfaste puisque au lieu d'interpeller le président américain sur la cause de la Palestine, le roi a accueilli avec faste celui qui cherche à obtenir l'oubli de ce pays. Un contrat de 460 milliards de dollars d'armes a été conclu par l'Arabie saoudite et Washington qui ferme les yeux sur les crimes de guerre perpétrés au Yémen par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite. Il y a quelques jours, le président américain a prouvé son hostilité à la religion musulmane en tweetant des publications anti Islam. Aucune dénonciation n'a été prononcée par l'Arabie saoudite. Le président américain a ordonné à l'Arabie saoudite la constitution d'un front contre l'Iran, d'où la création par l'Arabie saoudite de la coalition des pays musulmans prétendument combattant le terrorisme. L'Arabie saoudite qualifie les houthis, l'Iran, le Hezbollah et tous les pays qui ne sont pas d'accord avec sa politique hostile de terroristes. La coalition des pays musulmans peut dont être dirigée contre les musulmans qui, comme l'Irak, combattent Daech.