Plusieurs cités et quartiers de la ville de Sétif, chef-lieu de wilaya, sont, depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, plongés dans le noir. En effet, une petite virée la nuit à travers les quatre coins de la capitale des Hauts-Plateaux, permet de constater les défaillances en matière d'éclairage public. Hormis le centre-ville près du siège de la wilaya, les autres coins sont, au grand dam des habitants, oubliés. Dans certaines cités, on peut même parler d'absence quasi totale de lampadaires. Dans d'autres, ceux-ci existent cependant, les ampoules font défaut. La défaillance du système de maintenance est le parent pauvre du service qui, par manque de moyens humains et matériels, n'arrive pas à gérer les pannes répétées causées par la qualité des ampoules et lampes ou la vétusté du réseau dont le câblage qui, dans certaines cités, date de l'ère coloniale. S'il arrive qu'une lampe est grillée, il faut attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines pour qu'elles soient remplacées. Certaines lanternes ne servent que pour le décor. Des pannes auxquelles les techniciens du parc communal n'ont pas trouvé de solution ont été délaissées. Dernièrement, nous avons appris que les services concernés sont en chômage forcé à cause de non-disponibilité de lampes au niveau du parc communal. Cette pénurie qui dure depuis plusieurs semaines serait due aux procédures administratives qui auraient retardé l'acquisition de ces dernières. Ne dit-on pas que gouverner, c'est prévoir ?