Israël est très intéressé par l'élection présidentielle de 2018 en Russie. La prouesse réalisée par la Russie contre Daech et le soutien au président El Assad ne laisse pas l'Etat hébreu indifférent. L'élection présidentielle en Russie intéresse le monde entier, notamment Israël. Nombre de pays dont l'Amérique qui n'ont pas été soutenus par Poutine dans leur politique hostile à Damas, pourraient souhaiter la défaite du président russe. Les écrits d'une partie de la presse occidentale réputée être pro certains leaders Hostiles à Poutine disent long sur les souhaits de ces responsables. Certains journaux d'Israël ont été eux également très hostiles à Poutine, l'accusant d'être pro Iran, notamment pour la coopération engageant ces pays contre Daech. Il ne serait pas étonnant que Netanyahu et certains élus du Congrès américain souhaitent la défaite de Poutine lors de la prochaine élection présidentielle en Russie.Le général à la retraite libanais, Amin Hoteit, cité par la télévision iranienne a noté que les prémices d'un réajustement stratégique de Moscou, Téheran et Damas ou qui ont coopéré contre Daech se confortent . «À Hmeimim où il était de passage il y'a deux semaines, le président russe, Vladimir Poutine a noté que l'armée de la Syrie et ses alliés ont remporté un triomphe décisif face au terrorisme», triomphe à laquelle la «coalition occidentale n'a pas réellement contribué». Poutine a aussi noté que Daech et ses semblables ne seraient plus à même de reprendre le terrain perdu, laquelle sera d'ailleurs entièrement restituée d'ici peu. Pendant la lutte contre Daech, Israël a tenté de convaincre Poutine d'abandonner la coopération avec l'Iran. Poutine a refusé. Une partie de la presse d'Israël s'est alors déchainée contre le président russe coupable d'être sincère dans sa lutte contre Daech. Israël est accusé par Damas de soutenir les terroristes. Pour une guerre contre l'Iran, Israël ne peut donc compter sur la Russie. La reconnaissance par le président américain d'Al Qods comme capitale d'Israël ne bénéficie pas à Netanyahou dénoncé aujourd'hui par la communauté mondiale. Israël ne peut donc obtenir la caution de mener une guerre contre l'Iran lorsque Netanyahou est dénoncé pour son intransigeance, dont la continuité de la colonisation des terres de la Palestine. Très populaire dans le monde pour sa politique hostile à la confrontation, le président de la Russie est favori pour l'élection présidentielle de 2018. Le refus par le président de la Russie de la reconnaissance par son homologue américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël a conforté sa crédibilité. Le Premier ministre d'Israel, lui est accusé de corruption dans son pays. Hier, des milliers de personnes ont réclamé, en Israël, son départ du gouvernement corrompu, notent les protestataires. Une enquête pour corruption est lancée à son encontre. Une réélection de Poutine bénéficié à la paix dans le monde, contrairement au comportement du président américain qui a créé le chaos depuis son élection. Il a echoué dans sa politique hostile à la Corée du Nord et marginalisé le rôle américain dans le processus de paix engageant Israël et la Palestine. Des milliers de personnes l'accusent de corruption: Les Israéliens manifestent contre le gouvernement Des milliers de manifestants se sont à nouveau rassemblés, comme depuis plusieurs semaines, aux quatre coins d'Israël pour dénoncer la corruption du gouvernement de Benjamin Netanyahou. Certains réclament la démission du Premier ministre. Pour la quatrième semaine consécutive, des milliers de personnes ont manifesté à travers le territoire israélien ce 23 décembre pour manifester contre le clan de Benjamin Netanyahou, à l'appel de Yoaz Hendel, ancien responsable en communication du Premier ministre israélien. Ces marches viennent en réaction aux allégations de corruption portées à l'encontre de Benjamin Netanyahou et de son entourage. Parmi les pancartes des manifestants, certaines dénonçaient le «Crime Minister», en référence à son poste de Premier ministre israélien, d'autres réclamaient la démission de son gouvernement : «Rentrez chez vous, les corrompus !». A Tel-Aviv, les manifestants se sont retrouvés sur le boulevard Rothschild. «Comme tout le monde, je suis venue là pour manifester contre le gouvernement, contre la corruption, contre les menteurs et contre tout ce qu'on peut entendre en ce moment», a déclaré une activiste à l'agence Ruptly. Sur place, certains proclamaient des slogans tels que «C'est notre pays, pas celui de Netanyahou !» ou encore «La prison pour Bibi !». L'ancien ministre de la Défense israélien Moshe Yalon, très critique vis-à-vis du gouvernement, a harangué la foule en ces termes : «La corruption donne aux citoyens le sentiment que c'est l'injustice qui règne. Voilà un plus grave danger que les menaces que ceux que représentent l'Iran, le Hezbollah, le Hamas et Daesh.». De Haïfa à Al Qods en passant pas Rish Pina et Nahariya, des manifestations similaires se sont tenues à travers tout le pays, rassemblant plus de 10 000 personnes selon le journal Haaretz. Le Premier ministre et son entourage sont visés par deux affaires de corruption, dont une impliquant des cadeaux de plusieurs dizaines de milliers de dollars et une autre pour trafic d'influence. Son épouse Sara Netanyahou fait également l'objet d'une enquête, elle est suspectée d'avoir dépensé 100 000 dollars sur les deniers publics pour son usage personnel.