Les blocus instaurés par Israël et l'Egypte contre la population de Ghaza sont dénoncés par le secrétaire général de l'ONU, qui parle de l'une des crises humanitaires les plus dramatiques. La population de Ghaza continue à souffrir des blocus imposés par Israël et l'Egypte. Les conditions humaines sont presque inexistantes. Le témoignage est, aujourd'hui, du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. En tournée au Golfe, pour la première fois depuis son installation en janvier 2017, Antonio Guterres s'est rendu en Israël où il a rencontré Benyamin Netanyahu, lundi à El Qods, suivi d'une rencontre avec son homologue palestinien Rami Hamdallah, mardi à Ramallah, et puis à Ghaza hier. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé hier à la levée des blocus israélien et égyptien imposés à la bande de Gaza, en proie à l'une des crises humanitaires les plus dramatiques qu'il ait vues. «Je suis profondément ému d'être à Gaza aujourd'hui et d'être, malheureusement, le témoin de l'une des crises humanitaires les plus dramatiques qu'il m'ait été donné de voir en de nombreuses années de travail humanitaire à l'ONU», a noté Antonio Guterres, qui effectuait sa première visite dans le territoire palestinien. «Il est important d'ouvrir les barrières conformément à la résolution 1860, adoptée en 2009 par le Conseil de sécurité de l'ONU, en pleine confrontation armée opposant le mouvement islamiste Hamas, qui gouverne Ghaza depuis 2007, et Israël», a dit Antonio Guterres. L'entourage de M. Guterres a noté que ce dernier avait bien à l'esprit les blocus imposés par Israël et l'Egypte à l'enclave, coincée entre ces deux pays et la Méditerranée. Antonio Guterres a aussi appelé la communauté internationale à renforcer son soutien humanitaire à la bande de Ghaza. Lundi, lors de son passage à Jérusalem, Antonio Guterres s'est heurté au déni des dirigeants d'Israël sur la question du conflit israélo-palestinien, dénonce un média. Alors que le secrétaire général évoquait son «rêve d'avoir la chance de voir un jour en Terre sainte deux Etats capables de vivre ensemble, dans une reconnaissance mutuelle », Benyamin Netanyahou a, quant à lui, considéré que le problème le plus urgent auquel Israël fait face concerne le Hezbollah ou la Syrie, refusant d'évoquer frontalement la question du conflit. Le Premier ministre israélien a également profité de cette visite du secrétaire général de l'ONU pour dénoncer ce qu'il a qualifié d'«obsession absurde» des Nations unies contre Israël, qualifiant de «discriminatoires» les «tactiques» employées contre Israël à l'Unesco ou au conseil des droits de l'homme de l'ONU. Le Premier ministre d'Israël, Netanyahu, qui exprime la crainte de la défaite de Daech en Irak et Syrie, tente d'intimider la Russie, l'un des principaux pays combattant les terroristes, pour abandonner la coopération avec l'Iran. Intransigeant, le président Russe, Poutine, a exprimé le refus à Netanyahu. Peu de temps précédant l'arrivée du secrétaire général de l'ONU, le Premier ministre d'Israël, Netanyahu, a dit que les terres palestiniennes appartiennent à Israël. Une manière de refuser le dialogue pour la paix proposé par nombre de pays, dont des occidentaux, et l'ONU. Il a exclu l'évacuation des colonies pendant un discours prononcé en Cisjordanie. Le Premier ministre d'Israël, encouragé par le président américain, a donné l'ordre de l'accaparement des terres palestiniennes, au lendemain de l'élection du président américain. L'ONU avait promulgué une résolution dénonçant la colonisation des terres palestiniennes. Le président américain, lui, a exprimé sa solidarité avec Netanyahu. Depuis, la colonisation gagne du terrain, cautionnée par la justice d'Israël. La population de Ghaza continue à souffrir de l'absence de conditions humaines, comme noté par le secrétaire général de l'ONU, dans l'indifférence de certains pays de la Ligue arabe, dont l'Arabie saoudite qui préfère mener une guerre contre le peuple du Yémen, perpetrant des crimes de guerre dénoncés par des organisations non gouvernementales. L'ONU accuse la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen d'avoir tué des milliers de civils dans ce pays. L'Arabie saoudite a bénéficié de la caution de Washington. Lavrov dément Netanyahu Moscou ne possède aucune information indiquant qu'une attaque serait en train d'être préparée contre Israël, selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Sergueï Lavrov a affirmé, ce mercredi 30 août, que Moscou n'avait pas d'informations sur une quelconque agression préparée contre Israël. «Nous n'avons pas été informés qu'une attaque était en cours de préparation contre Israël», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue des négociations avec son homologue qatari Hamad ben Jassem Al Thani. Le chef de la diplomatie russe a ajouté que la Russie condamnait toute tentative de violation du droit international au Proche-Orient et dans le reste du monde. Si quelqu'un projette, sur l'espace du Golfe ou dans une autre région du monde, de ne pas respecter le droit international en torpillant la souveraineté et l'intégrité territoriale de n'importe quel Etat, y compris de tout Etat du Golfe et d'Afrique du Nord, ces projets sont condamnables, a-t-il dit. Comme annoncé précédemment, le Premier ministre d'Israël Benjamin Netanyahu avait accusé l'Iran de construire en Syrie et au Liban des sites de production de missiles guidés de haute précision afin de les utiliser contre son pays. Le premier ministre d'Israël, Netanyahu, a tenté de convaincre le président russe Poutine pour qu'il annule la coopération avec l'Iran. Le président russe a refusé et noté. L'Iran, le Hezbollah et la Russie coopèrent dans la lutte contre Daech en Syrie. Israël ne souhaiterait pas, d'après nombre de responsables de ce pays, la défaite de Daech. Netanyahu est également accusé par Damas de soutenir le Front El Nosra. Nombre de politiciens d'Israël ont exprimé leur crainte que le Hezbollah triomphe contre Daech.