Le secteur de l'éducation dans les wilayas du Sud sera doté de nouveau de 10 000 postes budgétaires pour l'année scolaire 2013-2014. Pour renforcer les structures du secteur en matière d'effectifs, de nouveaux postes seront ouverts dans les trois paliers par le ministère de l'Education. Ces nouveaux postes seront répartis sur les trois paliers, à savoir le primaire, le moyen et le secondaire. L'ouverture de ces nouveaux postes mettra fin à la pénurie d'encadrement dans ces wilayas, notamment dans certaines matières. En effet, les langues étrangères et les mathématiques sont les matières les plus touchées. Ce manque d'encadrement s'est traduit par des résultats médiocres des élèves aux examens officiels, notamment le baccalauréat, où ces wilayas ont occupé le bas du classement. Pour combler le manque en matière d'encadrement pédagogique, un concours de recrutement a été organisé le 12 août. 12 500 nouveaux postes ont été créés pour la rentrée scolaire prévue le 8 septembre. 4553 postes ouverts dans le cycle secondaire et 3113, dans 11 matières, pour le cycle moyen. Pour le primaire, le nombre de postes ouverts est de 4680 dont 3757 pour la langue arabe, 907 pour la langue française et enfin 16 postes seulement pour la langue amazighe. Au cours de l'année scolaire, ces nouvelles recrues suivront des formations de perfectionnement dont la première est prévue à quelques jours seulement de la rentrée des classes. Cette formation concerne les non-diplômés des écoles nationales de l'enseignement (ENES) dont des licenciés, des ingénieurs d'Etat ainsi que des diplômés des études supérieures (DES). Des inspecteurs dans les différents paliers seront engagés dans ce cadre au niveau des directions de l'éducation. Le recrutement ne concerne pas seulement l'encadrement pédagogique car l'administration également sera renforcée par l'ouverture de nouveaux postes budgétaires. Des adjoints d'éducation, des économes seront également embauchés dans les structures éducatives que comptent les 23 wilayas du Sud. Pour réclamer un enseignement de qualité et des conditions de travail adéquates, les structures de l'éducation avaient été paralysées par une grève de sept jours.